Football
«Le premier responsable, c’est moi» : Naufrage à l’ASSE, l’entraîneur fait une annonce
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

En ouverture de la 5e journée de Ligue 1, l’ASSE a été humiliée par l’OGC Nice (8-0) et n’est pas passée loin de la plus lourde défaite de son histoire. Un revers qui ne passe pas auprès d’Olivier Dall’Oglio, endossant la responsabilité du résultat et présentant ses excuses aux supporters stéphanois.

L’AS Saint-Étienne a vécu un véritable cauchemar sur la pelouse de l’OGC Nice vendredi soir. Une semaine après leur victoire face au LOSC, les Verts ont été humiliés par la bande à Franck Haise (8-0) et ne sont pas passés loin du record de la plus lourde défaite de l'histoire du club datant de 1951, face à Bordeaux (9-0). Alors qu’aucun joueur stéphanois ne s’est présenté face aux journalistes en zone mixte, Olivier Dall’Oglio a pris la parole en conférence de presse, endossant la responsabilité de cette défaite honteuse.

« Le sentiment qui prédomine, c’est la honte. On n’est pas fiers de ce qu’on a produit, moi le premier. On a oublié les bases ce soir : les courses, gagner des duels, être en bloc. Face à une bonne équipe, ça fait très mal. Le premier responsable, c’est moi. Je pensais qu’on était capable de rééditer la performance face à Lille. Ce soir, je comprends la réaction des supporters et je leur présente mes excuses. On va chercher des explications », a indiqué l’entraîneur de l’ASSE.

« On avait retrouvé de la confiance après Lille, là on a oublié la base du football. On est restés au vestiaire. Demain, on va se revoir et essayer de trouver des explications. On sait que notre saison sera difficile. On a montré qu’on était capable de montrer des choses, mais ça ne peut pas être le cas une fois de temps en temps. C’est un retour sur terre brutal, difficile », poursuit Olivier Dall’Oglio.

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