Football
«Il faut qu'ils vendent», il balance sur l'ASSE !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Le rêve est en train de tourner au cauchemar pour l'ASSE. Après l'euphorie de la montée, le club stéphanois est retombé durement sur terre. Déjà en grande difficulté cette saison, la formation s'est écroulé face à l'OGC Nice (8-0) en ouverture de la cinquième journée de Ligue 1. Légende des Verts, Jean-Michel Larqué s'en est pris à Ivan Gazidis, aux abonnés absents.

Les promesses qui avaient suivi le rachat du club par le groupe canadien Kilmer Sports Ventures se sont évaporées définitivement ce vendredi soir. L’ASSE s’est ratée dans les grandes largeurs face à l’OGC Nice. Après cinq journées, la formation ne compte que trois points et flirte déjà avec la zoné de relégation. Abattus, les joueurs ne se sont pas attardés sur la pelouse niçoise. Légende des Verts, Jean-Michel Larqué a aussi éprouvé un sentiment de honte après cette lourde contre-performance.

« J'ai honte et j'ose espérer qu'ils ont tous honte. C'était ahurissant, inadmissible. L'an dernier, l'ASSE est montée en L1 à la force du poignet, avec une certaine réussite. Mais sa cellule n'a pas donné satisfaction et elle a continué à œuvrer. Je n'ai rien contre Perrin, Rustem. Je n'ai rien contre Kilmer. Mais honnêtement, ce recrutement... Des équipes de L2 comme Bastia ou Pau n'auraient jamais pris 6 buts en une mi-temps à Nice. » a-t-il confié sur RMC.

Larqué s’interroge aussi sur le rôle d’Ivan Gazidis. Propulsé à la tête du secteur sportif, l’ancien dirigeant d’Arsenal et du Milan AC est aux abonnés absents. « A l'ASSE, il n'y a rien. Rien. On ne peut pas accepter ça. Quand un président est absent 29 jours sur 30 ou 30 jours sur 31, ça ne peut pas marcher. J'ai entendu "il faut qu'ils vendent, il faut qu'ils vendent” » a confié Larqué. A se demander si un capitaine dirige le navire stéphanois…

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