Football
Deschamps : La FFF snobe Zidane et s’explique !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Malgré les nombreuses critiques durant l’Euro 2024, Philippe Diallo n’a pas hésité à maintenir sa confiance en Didier Deschamps en vue de la Coupe du monde 2026, ne laissant aucun espoir à Zinedine Zidane, toujours libre et désireux de prendre un jour les rênes de l’équipe de France. Interrogé par L’Équipe, le président de la FFF s’est expliqué.

Cette fois, Didier Deschamps ne fait plus l’unanimité. Malgré une place de demi-finaliste à l’Euro 2024, l’équipe de France n’a pas convaincu dans le jeu et l’élimination contre l’Espagne a relancé le débat concernant le poste de sélectionneur et la possible nomination de Zinedine Zidane, toujours libre. Mais Philippe Diallo, président de la FFF, avait rapidement confirmé Didier Deschamps de ses fonctions, ce dernier étant engagé jusqu’en 2026.

Interrogé par L’Équipe sur la lassitude ressentie par une partie du public tricolore devant les matches de l’équipe de France, Philippe Diallo a défendu le bilan de Didier Deschamps. « Je ne partage pas du tout cette analyse. On a fait une demi-finale de l'Euro, deux ans après une finale de Coupe du monde, nos résultats dans la durée sont exceptionnels, répond le président de la FFF. J'ai reçu Didier Deschamps pour faire un bilan après l'Euro, il est venu aussi devant le comité exécutif. Et le mot qui est revenu en conclusion, c'est le terme d'oxygénation. Ce mot est adapté. Le cadre de l'équipe de France est solide, efficace et talentueux, mais il faut introduire de l'oxygène. Ce qui a été fait avec des nouveaux joueurs (Olise, Koné, Badé) en septembre. »

Selon lui, les prestations des Bleus lors de la dernière trêve internationale ne sont pas inquiétantes. « On savait que ces matches de septembre seraient compliqués car on jouait des adversaires de haut niveau, l'Italie (1-3, le 6 septembre), la Belgique (2-0, le 9 septembre) et qu'il fallait introduire des joueurs jeunes, poursuit Philippe Diallo. Je n'ai pas senti à l'Euro un groupe qui se désagrégeait. Aujourd'hui, on s'inscrit dans le cycle de la Coupe du monde dans deux ans. L'objet du sélectionneur est de commencer à préparer l'équipe qui sera la plus compétitive pour cette épreuve. »

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