Mesut Özil est arrivé dans la capitale espagnole après la coupe du Monde 2010. En deux ans, le milieu de terrain s’est imposé comme le véritable maître à jouer de la formation madrilène.
Son jeu combine l’excentricité turque et le goût du travail bien fait, plus allemand. Intelligent dans ses déplacements et dans ses choix balle au pied, Mesut Özil est également capable de mettre à genou une défense sur un geste d’instinct. Si cette saison, le Real Madrid a pris le dessus sur le Barça, il le doit, un peu, beaucoup, à son numéro dix. Son entente avec Benzema et Ronaldo est idéale. Son altruisme, au milieu de certains joueurs accros aux actions individuelles, permet à la formation de Mourinho de trouver un bel équilibre.
Mieux que Xavi et Iniesta réunis
L’importance d’Özil est visible dans les chiffres. Surtout au nombre de passes décisives. Sur les deux dernières saisons, l’ancien joueur de Brême a distribué 46 ballons qui se sont transformés en but. Dans le même temps, et avec plus de matchs disputés, Xavi et Iniesta, les deux pistons nécessaires à la bonne marche de la salle des machines catalane, ne transmettaient « que » 44 offrandes.
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