A peine nommé sur le banc des Blues, Rafa Benitez a déjà grillé tous ses jokers. Le coach de Chelsea, défait à West-Ham (3-1) samedi, qui n'était déjà pas en odeur de sainteté à Stamford Bridge, serait sur le départ.
Débuts difficiles Et si Rafa Benitez, le coach intérimaire, prenait déjà la porte à Chelsea ? Engagé toute suite après le licenciement de Roberto Di Matteo, l’Espagnol a reçu un accueil glacial -sous les hués- des supporters londoniens. Il avait -à son arrivée- pour objectif de redresser le club et remettre les champions d'Europe en titre sur de bons rails... jusqu'ici, force est de reconnaître, que Benitez s'est compliqué la tâche, en concédant samedi sa première défaite en Premier League, à West-Ham (3-1). A tel point qu'il s'interroge déjà sur son avenir.
« Je ne suis pas sûr à 100% » Car le coach par intérim l'a révélé lui-même : il n'est pas certain d'aller au bout de sa mission, si les résultats n'évoluent pas dans le bon sens. « Je dirai que ça dépend de ce qu'on nous pouvons faire le terrain, a-t-il indiqué. Donc, si nous apprenons, ce sera plus facile pour tout le monde (...) Je ne suis pas sûr à 100%. Nous n'avons pas gagné aujourd'hui - ce qui est le plus important. » Et pour cause : le technicien ibérique sait que Roman Abramovich, le propriétaire des Blues, pourrait mettre un terme à sa courte carrière du côté de Stamford Bridge, enceinte où il n'a pas encore gagné depuis sa nomination.
Benitez déjà dans l'Histoire Comme toujours, l'Espagnol a subi les foudres de ses supporters, mais cette fois-ci, sur le terrain de WH. Car, avec le nul face à
Fulham
(1-1) la semaine dernière, Rafa Benitez est devenu le deuxième manager de Chelsea, sous Roman Abramovich, à ne pas gagner lors de ses deux premiers matchs à la tête des Blues. Avant lui, seul Avram Grant n'y était pas arrivé non plus. Pire pour l'ex-manager des Reds, Chelsea n'a pas gagné dans son antre depuis quatre matchs (dont deux avec Benitez). Ce qui en fait la plus mauvaise série des Blues depuis la série noire d'avril à septembre 2002. Dans une même saison, ce n'était plus arrivé à Chelsea depuis seize ans (en 1996). Il n'en fallait pas plus aux Blues pour chanter samedi à Benitez : « Tu vas te virer dans la matinée (de dimanche) ». A l'heure qu'il est, l'Espagnol est toujours en poste...