Dernièrement, Vincent Labrune a été réélu président de la LFP pour les quatre prochaines années, grâce à une très grosse avance sur son adversaire, Cyril Linette. Une décision qui interpelle, tant l’ancien président de l’OM était critiqué par de nombreux observateurs du football français. Selon Daniel Riolo, Vincent Labrune aurait bénéficié du soutien de Pablo Longoria. L’éditorialiste de RMC Sport a tenté d’expliquer pourquoi.
La LFP connaît le nom de son nouveau président. Après plusieurs semaines de campagne, Vincent Labrune a été réélu à la tête du football français pour les quatre prochaines années. Les présidents des clubs de football de Ligue 1 ont donc décidé de faire à nouveau confiance à l’homme de 53 ans, alors qu’il était très largement critiqué depuis quelque temps.
Vincent Labrune réélu : Bientôt des procès ? https://t.co/11gAJf7NPa pic.twitter.com/W9TEo4pbaq
— le10sport (@le10sport) September 11, 2024
Sur les 17 membres du nouveau conseil d’administration, Vincent Labrune a obtenu 14 votes, contre seulement deux pour Cyril Linette, ainsi qu’une abstention. Les présidents de Ligue 1 ont donc voté majoritairement pour l’homme de 53 ans. Selon Daniel Riolo, Pablo Longoria aurait notamment choisi de faire confiance à Vincent Labrune, ce que ne comprend pas l’éditorialiste de RMC Sport, qui s’est exprimé dans l’After Foot. « Très déçu par Pablo Longoria, très déçu. Pablo Longoria, c’est quelqu’un qui quand il parle, il a une vraie vision pour le foot. Il a le programme de Cyril Linette. Il dit la même chose. Et il a voté Labrune ? Oui c’est fort fort probable. Solidarité marseillaise ? Absolument pas. Non, il pense pouvoir le faire changer. Il pense pouvoir avoir une influence sur lui. Mais le seul qui a une influence sur lui, c’est Nasser. »
Le choc est donc brutal pour Cyril Linette, qui espérait bien pouvoir battre Vincent Labrune lors de cette élection. Sur LinkedIn, l’ancien directeur général de L’Équipe semble accuser le coup. « Un peu la gueule de bois ce (mercredi) matin… Si j’ai pu intégrer le conseil d’administration de la LFP, je n’ai pas été élu président, loin s’en faut. Je persiste pourtant à penser que le football professionnel français doit cesser de faire peser des coûts faramineux sur ses clients, rendre son produit beaucoup plus désirable, et faire de la LFP un vrai business partner des clubs. »