Lyon s'est rassuré lors de la 2e journée de la Ligue des champions en battant l'Hapoël Tel Aviv (1-3) et conforte sa place de leader du groupe. Si l'OL a fait le boulot, les doutes sont loin d'être levés sur la qualité de son jeu.
Après deux défaites consécutives en championnat Lyon voulait se servir de la Ligue des champions pour rebondir. Et les Lyonnais se sont rassurés et ont assuré l’essentiel sur le terrain de l’Hapoël Tel Aviv : gagner. Vainqueurs 3-1 des Israëliens, les Lyonnais confortent du même coup leur place de leader du groupe B, avec deux victoires en deux matchs, et ont même pris une sérieuse option sur la qualification pour les huitièmes de finale de la compétition.
Mais dans le jeu produit, l’OL est loin d’avoir lever tous les doutes qui entourent son début de saison agité. Pourtant l’entame des joueurs de Claude Puel fut dans la lignée de ce qu’ils avaient montré dans le derby face à Saint-Etienne : envie, rythme, pressing et bloc défensif bien en place. Un état d’esprit vite récompensé puisqu’à la 7e minute, M. Webb, l’arbitre de la rencontre, accordait un pénalty justifié suite à une faute sur Briand. Michel Bastos, déjà buteur face à Schalke 04, lors de la 1ère journée, se chargeait de convertir.
Mais après l’ouverture du score, Lyon changeait littéralement de visage, préférant assurer ses arrières plutôt que d’enfoncer le clou. Résultat : les Lyonnais subissaient les assauts répétés pendant presque toute la première mi-temps, faisant preuve d’une fébrilité chronique en défense et n’arrivant plus à mettre le pied sur le ballon au milieu. Contre le cours du jeu et sur une contre-attaque qui semble désormais être la marque de fabrique lyonnaise sous l’ère Puel, Bastos (encore lui), à la réception du corner qui suivait l’action, plaçait les siens à l’abri d’une lumineuse frappe dans la lucarne à l’entrée de la surface.
En seconde période, Lyon ne s’est montré guère plus séduisant offensivement et toujours aussi fébrile derrière, mais a fait preuve d’une combativité et d’une solidarité exemplaires. Et c’est sûrement avec cet état d’esprit que Lyon pourra définitivement se sortir de la spirale négative dans laquelle il se trouve. En tout cas une chose est sûre, en Ligue des champions, et cela fait longtemps que ça dure, une seule équipe française rayonne : Lyon.