ASSE
«Le ridicule ne tue pas», l’entraîneur de l’ASSE reçoit un texto particulier
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

En ouverture de la 5ème journée de Ligue 1, l’ASSE a complètement coulé sur la pelouse de l’OGC Nice. Alors que le score était de 6-0 à la mi-temps pour les Aiglons, ça s’est terminé à 8-0 pour les joueurs de Franck Haise. Quelle déroute pour les Verts et désormais, il va falloir se relever. Mais comment faire pour Olivier Dall’Oglio ? L’entraîneur de l’ASSE a reçu certains messages de réconfort.

Si l’ASSE pensait enfin avoir lancé sa saison la semaine dernière en battant le LOSC, la déroute a été totale face à l’OGC Nice. Dépassés, les joueurs d’Olivier Dall’Oglio ont connu une véritable humiliation face aux Aiglons avec un score final de 8-0. Rendez-vous maintenant dimanche prochain pour voir comment l’ASSE va se relever face au FC Nantes.

Ancien entraîneur du FC Metz, Philippe Hinschberger sait ce que ça fait de prendre un tel score, lui qui avait perdu 7-0 face à l’AS Monaco. Au fait de cette situation, il n’a pas manqué d’envoyer un message à Olivier Dall’Oglio, entraîneur de l’ASSE, comme expliqué à Ouest France : « J’ai envoyé un petit texto à Olivier Dall’Oglio ce matin. Je lui ai dit : "Ne t’inquiète pas, le ridicule ne tue pas : j’en ai pris sept contre Monaco à domicile, on a fini avec la dernière défense mais on s’est maintenu." On a pris quelques petites branlées cette année-là. Celle contre Monaco a été très, très dure. Je me souviens de cette soirée, il a fallu traverser toute la salle des 450 partenaires et leur dire bonjour. Quand vous en avez pris sept à domicile, pff… ».

« Chacun prend conscience de l’ampleur du truc. Tu as un sentiment de honte. C’est humiliant, tout le monde se fout de ta gueule, t’es pris pour un con et ça fait parler. Quand tu regardes les images, tu te dis que ce n’est pas possible. Le gardien est sur tous les ballons et ne fait pas un arrêt… T’es dégoûté du foot et de tout ce qu’il y a autour, vexé le jour même, le lendemain, mais après il faut passer à autre chose. Une telle claque peut servir de déclencheur », a ajouté Philippe Hinschberger.

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