Le dernier match de la saison turinoise aura une saveur particulière. Il s’agit de la finale de la coupe d’Italie certes, mais c’est aussi et surtout le dernier match d’Alessandro Del Piero sous le maillot de la Juventus, qui a décidé de lui rendre un bel hommage.
Impossible de parler de la Juve sans penser à Alessandro Del Piero. A l’image d’un Ryan Giggs à Manchester ou d’un Maldini au Milan AC, sa fidélité et l’amour qu’il a pour son club font de lui un grand nom du football. Cerise sur le gâteau, l’international italien a toujours été performant, permettant à la Juventus de remporter des titres importants.
Une carrière prolifique 19 saisons sous les couleurs bianconeri, 13 titres majeurs, 4 fois meilleurs buteurs (une fois en Série B, deux fois en série A et une fois en C1), les chiffres parlent pour lui. La Juventus s’apprête à perdre l’un des meilleurs buteurs de tous les temps, et elle le sait. Un hommage inédit est donc en préparation, éclipsant même l’enjeu d’une finale de coupe nationale.
La Juventus reconnaissante A l’ occasion de ce match si particulier, les bianconeri porteront un maillot frappé d’un écusson en l’honneur du capitaine de tout un peuple. La justification du vibrant hommage n’était bien sûr pas nécessaire mais le club a tenu à s’expliquer à travers un communiqué officiel : « 12 septembre 1993, 20 mai 2012, deux dates, une histoire d’amour. Voilà ce qui a lié et liera pour toujours Alessandro Del Piero et la Juventus. Les dates sont celle du premier match du capitaine bianconero, il y a presque dix-neuf ans, contre Foggia et celle de son dernier, dimanche soir, contre Napoli. Elles seront gravées sur le patch cousu sur le maillot porté par les joueurs durant la finale de la Coupe d’Italie, avec une inscription : One Love. C’est de cette manière que le club et ses co-équipiers l’honoreront, avec un geste simple, mais qui résume tout ce que représente Alex et la Juventus l’un pour l’autre : dix-neuf ans d’un amour unique, gravés sur un maillot unique et dans les cœurs. » C’est beau l’amour.
Par Eric Bethsy