Dans une interview accordée au Midi Libre, une ancienne maîtresse (d'école) de Franck Ribéry a raconté l'enfance de « Ti Franck ». Bagarreur, pas fait pour l'école, mais déjà surdoué du ballon, Ribéry a un mérite énorme: avoir réussi.
Quelques thèmes abordés par Christine Delbart, qui a enseigné dans la classe de Franck Ribéry en CE2 à Boulogne-sur-Mer.
Pas doué pour les maths « Pour être honnête, (c'était un élève) plus nul que bon. En cours élémentaire deuxième année, il avait déjà un an de retard. Je l’avais en maths dans le groupe des faibles. Le scolaire n’était pas sa tasse de thé. » Un gamin pas simple à tenir « Quand ça n’allait pas, je le renvoyais. On arrivait à le tenir toujours car la punition la plus sévère était de le priver de foot. A côté de ça, c’était un bon gamin que tout le monde appelait "Ti Franck". » Un cogneur doué...« On faisait de l’athlétisme, du hockey sur gazon, ça n’a pas duré longtemps - ils se battaient avec les crosses -, et surtout du foot. Tous les ballons passaient par lui. Le jour où il ne jouait pas, c’était la "cata", et la défaite assurée. » …qu'on ne cherchait pas longtemps « A l’époque, c’était un petit dur, plus canaille que facétieux. Je ne dirai pas un caïd, mais il cognait. Sa cicatrice, les autres enfants s’en moquaient un peu. Mais ils ne s’y frottaient qu’une fois. » Affaire Zahia: de la pitié pour lui « J’ai éprouvé un peu de pitié. On a utilisé ses faiblesses pour lui faire dire et faire faire n’importe quoi. Il a une personnalité vulnérable et manipulable. Il n’a pas réfléchi aux conséquences. » Du courage pour s'en sortir « Je n’ai jamais vu ses parents à l’école. Son histoire est vraiment celle d’un petit gars venu d’un quartier défavorisé. (…) Dans cet établissement de Zone d’éducation prioritaire, il m’est arrivé de compter dans un même groupe d’enfants jusqu’à sept pères en prison. » Retrouvez l'intégralité de l'interview en cliquant ici