Football
Équipe de France : Sous pression, Deschamps vide son sac
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Après un Euro peu convaincant dans le jeu, l’équipe de France a raté sa rentrée en s’inclinant sur la pelouse du Parc des Princes en Ligue des Nations vendredi, contre l’Italie (1-3). Didier Deschamps n’échappe plus aux critiques depuis un certain temps, une situation sur laquelle il s’est prononcé ce dimanche en conférence de presse.

Battus par l’Italie (1-3) dans l’antre du PSG vendredi, les Bleus ont connu leur deuxième défaite de suite, ce qui n’était plus arrivé depuis 2015, une éternité alors que Didier Deschamps et ses hommes avaient pris pour habitude de réussir leur match de rentrée. Cette défaite intervient dans un contexte particulier pour le sélectionneur, qui voit les critiques se multiplier après un Euro poussif dans le jeu, malgré un parcours jusqu’en demi-finale. Présent face à la presse à la veille d’affronter la Belgique, Didier Deschamps s’est prononcé sur sa situation.

« De par ma fonction, j'ai toujours assumé l'entière responsabilité, ce qui ne m'empêche pas de dire aux joueurs ce que je pense. Les critiques ont toujours été là. Ça fait partie de mon métier, je n'ai pas à juger ça. Je suis en immersion, je fais ma propre analyse. Je ne vis pas dans un bunker, je croise beaucoup de personnes. Les supporters ne vont pas être contents qu'on ait perdu 3-1. Je comprends et ça fait partie de ma vie de sélectionneur », a confié Deschamps, rapporté par RMC.

L’équipe de France a l’occasion de rebondir dès ce lundi avec un deuxième match face à la Belgique du côté de Lyon. Les deux nations se retrouvent après un affrontement lors du dernier Euro qui avait tourné en faveur des Tricolores (1-0). Jan Vertonghen avait été l’auteur malheureux d’un but contre son camp dans les derniers instants du huitième de finale.

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