Après avoir éliminé le Stade Toulousain, l’Union Bordeaux-Bègles a remporté son premier titre en Champions Cup. Mais la finale a surtout été entachée d’un léger accrochage après le coup de sifflet finale, avec le troisième-ligne de Northampton Henry Pollock qui s’est plaint d’un étranglement.
Henry Pollock se souviendra longtemps de cette finale de Champions Cup. S’il a perdu avec Northampton, le troisième-ligne anglais est devenu en une seule rencontre l’ennemi numéro 1 de tout le peuple bordelais. Les chambrages ont en effet été très nombreux, mais c’est surtout ce qui s’est passé tout de suite après le coup de sifflet final qui a fait réagir.
Soulagement pour Poirot
Les Anglais ont en effet cité le pilier bordelais Jefferson Poirot « soupçonné d’avoir serré la gorge » de Pollock. Et ce n’était pas une bonne nouvelle, puisqu’il risquait plusieurs semaines de suspension, avec donc possiblement une fin de saison. Drôle de manière de fêter un premier titre ! Finalement, celui qui a mis de côté depuis longtemps le XV de France ne sera suspendu que deux semaines et sera donc requalifié à partir du 9 juin prochain. Il sera donc présent pour un éventuel barrage de Top 14, mais surtout pour la demi-finale.
« Je lui ai juste rappelé qu'il ne connaissait pas notre histoire »
Il n’était pas le seul à s’être un peu accroché avec Henry Pollock, puisque son coéquipier Matthieu Jalibert avait également eu quelques mots à son encontre en conférence de presse. « En fait, ils ont dit des trucs dans la presse avant le match qu'on n'a pas trop appréciés. Ils ont dit qu'on était un club de mercenaires qui n'étaient là que pour l'argent » a confié l’ouvreur de l’UBB. « Je lui ai juste rappelé qu'il ne connaissait pas notre histoire, qu'il ne savait pas d'où on venait et qu'il fallait respecter tous les clubs. J'avais besoin de lui dire parce qu'il a beaucoup parlé dans la presse cette semaine. Il faut aussi respecter notre président qui n'est pas celui qu'ils ont décrit »