Auteur d'une saison très décevante, Fernando Alonso doit attendre avec impatience 2026 et le début du travail d'Adrian Newey. Cependant, du côté d'Alpine, on n'a pas totalement oublié le double champion du monde, au point que Luca De Meo, le PDG de Renault, ouvre la porte à un retour de l'Espagnol.
La saison risque d'être très longue pour Fernando Alonso. Le double champion du monde espagnol n'a effectivement toujours pas marqué le moindre point au volant d'une Aston Martin qui ne semble pas en mesure de lui permettre de briller. Alonso doit donc attendre avec impatience 2026 et les premiers résultats du travail d'Adrian Newey. A moins qu'une autre opportunité ne s'ouvre à lui. En effet, Luca De Meo, le PDG de Renault n'a pas manqué d'afficher ses regrets d'avoir laissé filer Fernando Alonso en 2022. Un retour de l'Espagnol chez Alpine ne déplairait donc pas à Luca De Meo. Il faut dire que le pilote des Asturies a remporté ses deux titres mondiaux avec l'écurie française qui est désormais dirigé par un certain Flavio Briatore, très proche de Fernando Alonso.
Alpine s'enflamme pour Alonso
« C’est un type incroyable. Il a quitté Alpine notamment à cause d’une erreur de notre part. Nous ne l’avons peut-être pas traité comme il aurait dû l’être, mais nous entretenons toujours une très bonne relation. Je le respecte énormément ; c’est un grand champion et un homme doté d’une réelle motivation. Rares sont ceux qui ont la détermination de Fernando. C’est un excellent pilote. Surtout avec une voiture, disons, pas terrible », confie-t-il dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de poursuivre.
«Il a quitté Alpine notamment à cause d’une erreur de notre part»
« J’espère qu’il réussira avec Aston Martin, car il le mérite », ajoute Luca De Meo qui rappelle également qu'à la même époque son principal combat était de sauver l'écurie : « Nous perdions de l’argent chaque jour. Certains m’ont dit que j’étais fou d’accepter ce poste. Il était déjà prévu de fermer l’écurie, ce à quoi je me suis opposé. J’ai trouvé un moyen d’investir. Mais en F1, on souffre tous les week-ends. Je n’ai toujours pas trouvé l’algorithme pour gagner ».