Alors que le RC Lens avait été humilié par Le Havre en septembre dernier, l’entraîneur nordiste Antoine Kombouaré assure attendre les Havrais de pied ferme lundi soir.
En course pour la montée en Ligue 1 cette saison, le RC Lens s’est fait éjecter du podium ce week-end par Angers et Dijon. Mais les Lensois n’ayant pas encore joué leur match de la 24e journée (programmé lundi soir), ils conservent encore toutes leurs chances de se hisser parmi les trois premiers du classement de la Ligue 2. Pour cela, les hommes d’Antoine Kombouaré devront éviter la défaite face au Havre, un adversaire qui avait sèchement battu Lens au match aller (6-2)…
« ÇA NOUS A MARQUÉ »
Interrogé par Lensois.com sur cette rencontre particulière, l’entraîneur lensois espère bien un tout autre scénario. « Tout ça, c’est balayé. Ça nous a marqué mais, depuis, l’équipe a disputé beaucoup d’autres matches. Il y a eu quelques défaites, mais pas aussi lourdes, et aussi des victoires. Depuis, nous avons aussi appris à voyager. Bien entendu, ce score est à effacer. Pour le reste, cela arrive de perdre des matches. Certains au sein du groupe ont été vexés, d’autres ont la rage. Mais il faut surtout être prêt à faire un gros match, jouer et jouer. Ensuite, à nous d’être plus clair et plus net offensivement », a déclaré le Kanak.
« EN CE MOMENT, À BOLLAERT CE N’EST PAS FACILE »
Après trois matches sans victoire à Bollaert, Antoine Kombouaré veut en tout cas croire à des lendemains meilleurs. « On travaille de toutes façons au quotidien pour gagner nos matches. On veut à chaque fois réaliser la meilleure prestation et le meilleur résultat possibles. En ce moment, nous enchaînons les rencontres en sachant qu’à Bollaert, ce n’est pas facile. Nous restons sur une défaite et deux nuls. Mais ces deux derniers nuls se veulent positifs dans le sens où l’on a retrouvé des couleurs, de l’engagement, de l’intensité, de la qualité. Il faut simplement retrouver notre efficacité. J’espère que nous serons prêts pour cette opposition et capables de livrer une grosse performance », a-t-il ajouté.