Selon Daniel Riolo, le départ du PSG du Parc des Princes est quasiment acté. Il ne reste plus qu’au club de la capitale à choisir quel site accueillera son nouveau stade, un projet estimé à plus d’un milliard d’euros. Plusieurs sites sont en concurrence, mais d’après le journaliste, Nicolas Sarkozy, proche de Nasser Al-Khelaïfi, pousse en coulisses pour Saint-Quentin-en-Yvelines.
Si le PSG laisse planer la menace depuis plusieurs mois, il n’a jamais semblé aussi proche de quitter le Parc des Princes. Face au refus de la mairie de Paris de le céder, le club de la capitale a décidé de construire son propre stade et selon le journaliste Daniel Riolo, le projet est proche d’être acté.
« C’est quasiment acté, reste à savoir simplement le site »
« C’est quasiment acté, reste à savoir simplement le site. La bagarre fait rage car c’est un investissement colossal, entre un milliard et un milliard et demi, avec des retombées économiques monstrueuses pour l’endroit géographique où ça va atterrir. Il va y avoir un marché pour faire des transports, des parkings à construire, des boutiques à construire », a indiqué Daniel Riolo dans l’After Foot sur RMC. « C’est énorme pour une région d’accueillir un tel projet, c’est pour ça que la bagarre est aussi forte et que tous les jours, on dit que c’est untel qui est favori, untel est favori. Même si demain ils décident, derrière, il suffit de regarder ce qui s’est passé avec des projets comme Notre Dame des Landes, l’A69, ou Natura 2000, derrière, s’ils ne choisissent pas le bon endroit sans se soucier de ce qui peut arriver : les manifs, les écolos, les terres agricoles… »
« Sarkozy milite pour le truc à Saint-Quentin »
Massy et Ris-Orangis ont notamment été évoqués pour accueillir le prochain stade du PSG, mais selon Daniel Riolo, Nicolas Sarkozy pousse en coulisses pour Saint-Quentin-en-Yvelines : « Sarkozy milite pour le truc à Saint-Quentin. Il pousse, on sait qu’il est très proche de Nasser, Valérie Pécresse… Bref, la droite francilienne milite plus pour ce projet-là. Si jamais ils le font en se disant qu’ils régleront après le problème des terres agricoles, des écolos… Ça ils l’ont déjà fait sur d’autres projets, et derrière ça a bloqué. L’A69, j’imagine que tout était booké, résultat le chantier n’avance plus. »