Un an après avoir quitté le club, Stéphane Tessier est revenu sur son départ de l’OM dans un entretien accordé à L'Équipe. Si des tensions avec Pablo Longoria étaient alors évoquées, il a assuré qu’il n’y avait aucun problème entre lui et le président de l’Olympique de Marseille, avec qui il lui arrivait de rester au téléphone jusqu’au bout de la nuit.
Annoncé comme le nouvel homme fort du club et le successeur désigné de Pablo Longoria en tant que président, Stéphane Tessier a finalement quitté l’OM en fin de saison dernière, où il était arrivé en mars 2022. Des tensions et des relations devenues glaciales entre les deux hommes étaient alors évoqués. « On ne va pas se mentir, ça n’est plus le grand amour. Alors que ça l’a été. Il n’était pas possible de repartir sur une saison comme ça », expliquait une source au sein de l’Olympique de Marseille à l’AFP.
« Les gens ne voient pas que Longoria est un visionnaire de l'industrie du foot »
« Je n’étais plus totalement aligné », a avoué Stéphane Tessier dans un entretien accordé à L'Équipe, sans pour autant confirmer des tensions avec Pablo Longoria. « Entre Longoria et moi, y avait-il quelqu’un de trop à Marseille ? Les gens ne voient pas que Longoria est un visionnaire de l'industrie du foot. Il passait des journées entières à travailler sur la vision de l'OM à travers l'Europe, sur la relation avec les partenaires. Il avait un vrai rôle de président et il ne m'empêchait pas de travailler. »
« Jusqu'à la veille de mon départ, on était en ligne jusqu'à 2h45 du matin »
« Pendant trois ans, on a passé quatre à cinq heures par jour ensemble. Jusqu'à la veille de mon départ, on était en ligne jusqu'à 2h45 du matin. Il y a suffisamment de travail pour tout le monde à l'OM. Moi, ma devise, c'est : pour vivre heureux, vivons cachés. En huit années de dirigeant, je dois être celui qui s'est le moins exprimé. Je n'ai aucun problème avec Pablo, au contraire. Je lui suis reconnaissant, ainsi qu'à M.McCourt, Roland Romeyer et Bernard Caïazzo (ex-propriétaires de l'ASSE), pour tout ce que j'ai vécu », a ajouté Stéphane Tessier.