Présent au Stade de France lors des terribles attentats de vendredi, Waldemar Kita, le président du FC Nantes, a raconté sa soirée.
Suite aux terribles attentats qui ont fait 129 morts et plus de 350 blessés (bilan provisoire) à Paris et aux abords du Stade de France vendredi soir, le monde du sport se manifeste pour apporter son soutien aux familles des victimes. Président du FC Nantes, Waldemar Kita était au Stade de France et est revenu sur la tragédie dans les colonnes du quotidien polonais Przeglad Sportowy.
« C’était un autre type d’explosion »
« J’étais au Stade de France. Après plusieurs minutes de jeu, nous avons entendu une forte explosion. Certains pensaient que des supporters avaient lancé des pétards, mais j’ai dit que c’était impossible. C’était un autre type d’explosion. Il a également été dit que c’était une explosion de gaz. Mais le fait qu’il y ait deux ou trois explosions rendait l’hypothèse peu probable », a-t-il indiqué.
« Les gens savaient ce qui se passait »
« Pendant la pause, j’ai parlé avec le ministre des Sports Thierry Braillard, qui a admis qu’il y avait des problèmes dans le 10ème et le 11ème arrondissement. Les gens savaient ce qui se passait. Il y avait une très grande panique, surtout quand les nouvelles sont arrivées sur le nombre croissant de victimes. Après le match, les portes ont été fermées du côté où l’explosion a eu lieu », a ajouté Waldemar Kita.