Faisant partie des commentateurs ouvertement critiqués par Patrice Evra dans une interview à Téléfoot, Rolland Courbis a lui aussi réagi aux propos de l’international.
Après Bixente Lizarazu, après Pierre, après Luis, voici Rolland Courbis. Commentateur de l’actualité du football sur les antennes de la station de radio RMC, l’ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille fait lui aussi partie des personnes mises en cause par Patrice Evra dans son interview choc accordée à Téléfoot. Appelé ironiquement « Rolland Tournevis » par le joueur de Manchester United, le consultant se serait également vu reprocher le fait de « ne faire que parler ». Sa réaction ne s'est pas faite attendre.
« UN AILIER GAUCHE MOYEN QUI SE RAPPELLE PARFOIS QU’IL EST ARRIÈRE »
« Une interview d’un footballeur qui parle à la troisième personne, qui se moque de Rama Yade, ça égaye ma journée. Moi, je n’ai pas de problème avec Evra en tant qu’homme. Je parle de l’arrière gauche. Je ne suis qu’un petit entraîneur. D’ailleurs un tournevis peut réparer pas mal de choses. J’ai la prétention de connaître ce que doit faire un arrière gauche. Evra, pour moi, est un ailier gauche moyen, qui se rappelle de temps en temps qu’il joue arrière gauche. Il accompagne ses adversaires sans les empêcher de centrer. Il parle de lui en disant que c’est un guerrier et il tourne le dos dès qu’il y a un tir de peur de la prendre dans la poitrine ou sur le visage. Evra, c’est le seul arrière gauche au monde à être de temps en temps hors-jeu, c’est un exploit », a confié Courbis sur RMC.
« FAIRE CARRIÈRE AVEC SI PEU DE QUALITÉS, C’EST UNE PROUESSE »
« Arriver à faire une carrière de défenseur avec aussi peu de qualités, sans jeu de tête, sans vitesse, sans marquage, c’est une prouesse que je salue. Depuis ce matin, c’est devenu mon idole. Je suis un parasite ? À partir du moment où le gars ne comprend pas la chance qu’il a d’être devenu millionnaire avec si peu de talent, que voulez-vous que je réponde ? Sur les derniers matchs, il démontre encore qu’il est moyen. Alors si j’avais des doutes sur la réflexion intellectuelle de Patrice Evra, je ne suis plus surpris. Et je ne suis donc plus surpris sur ce qu’il s’est passé à Knysna. J’en ai maintenant la confirmation ! », a-t-il ajouté.