Cyclisme : Un tacle de Mathieu Van der Poel à la Visma Lease A Bike ?
Alexandre Higounet

Alors qu’il s’est fixé comme objectif de décrocher une nouvelle victoire au Tour des Flandres, Mathieu Van der Poel ne cache pas que la présence de Pogacar au départ diminue grandement ses chances. Et ne manque au passage d’adresser entre les lignes un tacle à la formation Visma-Lease A Bike de son rival Wout Van Aert.

A peine sorti des championnats du monde de cyclo-cross, où il a décroché son septième titre en professionnel, un exploit considérable, Mathieu Van der Poel s’est rapidement tourné vers la saison sur route, avec comme grand objectif une nouvelle victoire dans le Tour des Flandres, même si sa reprise anticipée cette saison à Tirreno (ou Paris-Nice) laisse deviner des ambitions de victoire à Milan San Remo, contrairement à l’an dernier où il avait fait l’équipier pour son sprinter Jasper Philipsen.

« Certaines équipes sont devenues très fortes dans tous les domaines, mais quand Tadej partira… »

Van der Poel a ainsi indiqué dans des propos rapportés par sporza.be : « Quel classique je souhaite ajouter ? Le Tour des Flandres. Je suis tombé amoureux de cette course la première fois que j’y ai participé. Cette année, il y a un certain Tadej Pogacar qui participe. Il faudra que je sois en pleine forme pour pouvoir le suivre ».

Difficile de ne pas reconnaître la Visma-Lease A Bike dans ses propos…

Au sujet du Tour des Flandres, Mathieu Van der Poel pourrait avoir glissé un tacle à l’intention de la formation Visma-Lease A Bike, qui n’a pas hésité à afficher son ambition de victoire sur les Flandriennes pour maintenir sa stratégie de harcèlement de Pogacar, Grisha Niermann, le manager de la formation hollandaise déclarant sur le site officiel de l’équipe : « Cela reste un rêve de gagner le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n’aurons pas atteint cet objectif ». Si Mathieu Van der Poel ne cite pas nommément la formation Visma-Lease A Bike, on peut aisément deviner qu’il pense à elle lorsqu’il annonce un retour sur terre douloureux pour certaines formations dans le duel qu’elles s’imaginent avec le leader slovène : « Certaines équipes sont devenues très fortes dans tous les domaines. Quand Tadej partira, beaucoup d’équipes sauront qu’il sera très difficile de le battre ».

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