Dans le cadre de l’affaire Laporte, le domicile du président de la FFR a été perquisitionné. Selon son avocat, il s'agit d'une procédure tout à fait normale.
C’est l’histoire qui a secoué le Rugby français ces derniers mois. Une sombre affaire de favoritisme entre Bernard Laporte, président de la Fédération Française de Rugby et Mohed Altrad, président du Montpellier Hérault Rugby. Dans le cadre de cette affaire, la police a dernièrement lancé des perquisitions, au siège de la FFR, et au domicile des deux protagonistes. Néanmoins, pour l’avocat de Laporte, la procédure est habituelle.
« On ne peut absolument rien en déduire »
Contacté par RMC, Pierre Versini-Campinchi, avocat de Laporte, s’est exprimé sur cette perquisition : « En matière d'enquête financière, les perquisitions interviennent toujours. C'est le passage obligé de toute enquête de police en cette matière. C'est suivi ensuite par des interrogations des personnes et des témoins. Donc les perquisitions en elles-mêmes n'ont aucune autre signification que de dire que la police s'est mise en branle après deux mois, ce qui est normal car elle a autre chose à faire, et qu'elle a commencé son enquête » avant de poursuivre « On ne peut absolument rien en déduire, et surtout pas une responsabilité pénale de quiconque. »