Alors que le mercato est désormais terminé, le président parisien Nasser Al-Khelaïfi a une nouvelle fois pourfendu le fair-play financier établi par l’UEFA.
Arrivés en 2011 à la tête du Paris Saint-Germain, les Qataris de Qatar Sport Investments ont fait rentrer en un rien de temps le club parisien dans une nouvelle dimension, lui permettant de renouer avec le succès en France et de réintégrer le gotha des clubs européens, qu’il avait quitté à la fin des années 1990. Pourtant, le PSG a connu un petit coup d’arrêt cet été sur le marché des transferts, freiné par les restrictions du fair-play financier imposé par l’UEFA. Une mesure qui a du mal à passer auprès de Nasser Al-Khelaïfi, le président parisien.
« J’ESPÈRE QUE L’UEFA VA CHANGER LE RÈGLEMENT L’AN PROCHAIN »
« On est prêt à travailler avec ce règlement. Maisj'espère que l'UEFA va le changer l'année prochaine. Beaucoup de clubs se sont plaints », a déclaré le dirigeant parisien dans un entretien accordé à l’AFP ce mardi.Pour autant, il assure que les sanctions de l'UEFA n'ont pas bloqué le PSG lors du mercato qui s'est terminé lundi soir. « Le fair-play financier a été un peu difficile pour nous, mais ça ne nous a pas bloqué », a-t-il indiqué.
« CE N’EST PAS BON POUR LE FOOT »
« Pour moi le fair-play financier est injuste. Ça bloque les nouveaux investisseurs. Ça protège les grands clubs, ça oblige les petits clubs à rester des petits clubs.Si on empêche les investisseurs de venir dans le foot, ils iront dans la Formule 1 ou ailleurs. Ce n'est pas bon pour le foot », ajoute Nasser Al-Khelaïfi.