Ce matin dans le Parisien, Eduardo Santos, le physiothérapeute responsable de la guérison quasi-miracle de David Luiz en février dernier se veut optimiste pour la saison d’Abou Diaby.
Depuis son arrivée à Arsenal en 2005, il avait accumulé plus de 40 blessures en 9 ans. Au sortir de deux saisons quasi-blanches (deux matchs en deux ans), Abou Diaby, libéré par le club londonien, est allé consulter le physiothérapeute du Zénith Saint-Pétersbourg Eduardo Santos, habitué à travailler avec des joueurs de tous horizons.
DE 80 A 10% DE RISQUES ?
« Quand on a des cicatrices mal soignées, le risque de contracter une nouvelle blessure musculaire est de 80 %. Désormais, il est de 10 % environ. Mais encore faut-il qu’il continue d’effectuer dans son club le travail préventif que je lui ai donné. Cela consiste en des exercices personnalisés en lien avec son pro- gramme d’entraînement et de matchs. S’il le fait, et je n’en doute pas un seul instant, il retrouvera son meilleur niveau. » affirme le spécialiste. De bon augure pour l’OM, son nouveau club… Et pour l’équipe de France, qu'il pourrait donc retrouver à moins d’un an d'un Euro 2016 disputé à domicile.
« PAS UN SORCIER»
Le 17 avril dernier, agacé par les suspicions de dopage et les rumeurs, le physiothérapeute s’était déjà exprimé dans les colonnes du journal francilien après la rééducation du brésilien David Luiz : « Il n'y a aucun secret. J'entends parler de superstition, de miracle. Je ne suis ni un sorcier ni un rebouteux. Au fil des années, j'ai réussi à mettre au point un protocole qui permet de réduire de 50 % au moins le temps de récupération par rapport à un traitement classique. En gros, je me suis constitué ma propre caisse à outils dans laquelle je puise ».