Le Parisien revient ce mardi sur le départ de Marcelo Bielsa et sur la réunion à l’origine de ce séisme.
« Nous avions trouvé un accord sans faille, et clairement, il n'y avait plus rien à revoir. Puis le club, à travers deux personnes (le directeur général Philippe Pérez et l'avocat de la propriétaire, Igor Levin) m'ont communiqué qu'ils voulaient changer. » Voilà ce que Marcelo Bielsa a expliqué en conférence de presse samedi soir. Pour Le Parisien, la réalité est différente.
LES EXIGENCES DE BIELSA
Selon le quotidien, c’est bien Marcelo Bielsa qui a voulu changer les termes de son contrat, et notamment la seconde année optionnelle, qui était conditionnée à une 4ème place au classement. Par ailleurs, « il a prévenu le club qu’il est prêt à signer deux ans mais n’effectuera pas la dernière année. L’OM est d’accord. Mais Bielsa reste méfiant. » Une méfiance qui l’aurait donc poussée à demander deux années sans condition, pour se protéger juridiquement et financièrement. « Si jamais le club vient à le limoger la première année, il touchera toutes ses mensualités jusqu’au terme du contrat. On parle là de 10 M€ brut sur deux ans quand même », indique le quotidien.
LA COLÈRE DE BIELSA
Les demandes de l’Argentin auraient donc refroidi l’avocat de Margarita Louis-Dreyfus, Igor Levin. « L’Argentin quitte la réunion et dit à ses deux interlocuteurs qu’il ne veut plus négocier avec eux. Il explique qu’il veut bien signer son contrat avant samedi et la réception de Caen mais uniquement avec Vincent Labrune désormais », ajoute Le Parisien. Finalement, Marcelo Bielsa croisera Vincent Labrune dans les couloirs pour un dernier échange…