Désormais à la Juventus, Patrice Evra savoure sa nouvelle vie en Italie, pays où il a déjà évolué de 1998 à 2000. L’international tricolore s’est livré sur son départ de Manchester United et sur Kingsley Coman, jeune talent français de la Vieille Dame.
C’est un nouveau Patrice Evra qui a fait ses premiers pas en Serie A, lors de la deuxième journée du championnat face à l’Udinese (2-0). À la Juventus l’ancien de Manchester United évolue à un nouveau poste, mais vit aussi une nouvelle expérience, au sein d’un club en pleine reconquête de l’Europe. À Turin, le latéral gauche veut relancer sa carrière, après une saison plus que décevante à Old Trafford et se comporte déjà comme un cadre du vestiaire, en encadrant les jeunes français comme Paul Pogba et Kingsley Coman.
« COMAN ? UN JOUEUR DE TALENT AVEC LA TÊTE SUR LES ÉPAULES »
Dans une longue interview accordée à Tuttosport, Patrice Evra est notamment revenu sur le cas de Kingsley Coman, arrivé cet été en provenance du Paris Saint-Germain. Pour l’ancien Red Devil, l’international espoir français a la tête sur les épaules et est capable de devenir un grand joueur dans un futur proche. « Kingsley est un joueur de grand talent » a confié le latéral gauche à propos de son jeune compatriote. « Il possède des très belles prédispositions, mais c’est aussi un garçon très humble qui a soif d’apprendre. Tu peux avoir la technique d’un Cristiano Ronaldo, mais quand tu n’as pas la tête sur les épaules, tu ne vas nulle part. J’ai d’ailleurs eu l’autorisation de son père pour le prendre sous mon aile afin de le faire grandir et de l’endurcir un peu ».
« PARTI DE MANCHESTER À CAUSE DE PROBLÈMES PERSONNELS »
L’ancien capitaine de l’Équipe de France est également revenu sur son départ de Manchester United, club au sein duquel il a évolué de 2006 à 2014. « Je suis parti de Manchester à cause de certains problèmes personnels » a expliqué Patrice Evra. « La Juventus était le seul club qui pouvait satisfaire mes ambitions. C’est un club avec une grande histoire et les objectifs fixés par les dirigeants me plaisent beaucoup. Je suis heureux de pouvoir me dire juventino maintenant, même si je peux m’estimer chanceux d’être encore vivant après un mois et demi d’une préparation très dure. C’est peut-être la pré-saison la plus dure que j’ai fait dans ma carrière ».