Ce mardi soir face au Bayern Munich, Luis Enrique a fait un choix fort en décidant de titulariser Matvey Safonov aux dépens de Gianluigi Donnarumma dans les buts du PSG. Pour Laurent Perrin, journaliste au Parisien, cette rotation des gardiens est une véritable catastrophe pour les deux principaux concernés. Explication.
Le PSG est en grand danger. Ce mardi soir, le club parisien a subi une courte défaite sur la pelouse du Bayern Munich en Ligue des Champions (1-0). Outre un résultat décevant, qui place les Parisiens dans une bien mauvaise posture concernant la qualification pour le tour suivant en C1, certains choix de Luis Enrique ont été discutés. A commencer par celui de la titularisation de Matvey Safonov aux dépens de Gianluigi Donnarumma.
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— le10sport (@le10sport) November 26, 2024
« La gestion des gardiens de Luis Enrique est catastrophique »
Si ce mercredi après-midi, RMC Sport révèle que l’entourage de l’Italien a affirmé que le numéro 99 était diminué car malade, cette rotation dans les buts commence à interroger certains observateurs. C’est notamment le cas de Laurent Perrin. Au cours d’une session de questions réponses avec les lecteurs du Parisien, le journaliste a affirmé que cette gestion des gardiens de buts au PSG était une catastrophe. « Là, j'ai peur que la situation le plombe. La gestion des gardiens de Luis Enrique est catastrophique. Au PSG (comme ailleurs), chaque fois que deux gardiens ont été mis en concurrence, il y a eu de la casse. Même Buffon a fait les frais du turn-over et a été mauvais face à MU lors d’une funeste soirée en 2018. Où en est-on aujourd'hui ? Safonov s’est grillé et doit douter énormément », a lâché ce dernier.
« Le PSG a perdu deux gardiens »
« Donnarumma a compris qu'Enrique ne lui faisait plus confiance. Résultat, le PSG a perdu deux gardiens. Il reste Tenas… Hier soir, un journaliste a demandé à Enrique si l’Espagnol, champion olympique, serait titulaire lors du prochain match de Ligue des champions. Le coach a pris cela comme de la provocation. Ce n’en était pas une. On peut tout imaginer avec Luis Enrique. Mais quel gâchis ! », poursuit Laurent Perrin.