Cyrille Guimard admet que cette affaire de dopage autour de Christopher Froome aura un effet plus que retentissant.
C’est donc l’information du jour dans le petit monde du cyclisme professionnel. Christopher Froome est donc le collimateur de l’Union Cycliste Internationale après l’annonce de l’UCI ce mercredi concernant une prise anormale après la prise de Salbutamol, produit contre l’asthme, lors de la dernière semaine du Tour d’Espagne 2017. Dans des propos accordés à RMC, Cyrille Guimard, sélectionneur de l’équipe de France, n’affiche aucune surprise concernant cette nouvelle.
« Mais ce n’est pas la première fois que je tire le signal d’alarme sur les cas marginaux de l’équipe Sky »
« Je ne suis absolument pas surpris pour Froome. Il y avait des signes avant-coureurs. En 2014, il y a eu une affaire relativement trouble. Après Liège-Bastogne-Liège, il avait annoncé avoir une pneumonie puis avait pris le départ du Tour de Romandie huit jours plus tard. Sur cette épreuve il avait eu une AUT (autorisations à usage thérapeutique) de complaisance venue de l’UCI. Quand tout ça s'accumule, on ne peut pas être surpris d’une telle affaire. Maintenant est-ce que l’UCI, l’AMA et le TAS pourront aller au bout ? Ça va être une guerre des avocats. Cette affaire va faire beaucoup de bruit. Mais ce n’est pas la première fois que je tire le signal d’alarme sur les cas marginaux de l’équipe Sky. Et il y en a peut-être d’autres qui arriveront à un autre niveau car il y a des faits troublants. Je veux parler des moteurs sur les vélos. Mais comme il n’y a jamais eu d’enquête… Comme je l’ai déjà dit, cette affaire Sky sera peut-être aussi importante que l’affaire Armstrong », confie-t-il.