Richard Cockerill, coach du RCT, s'est confié sur les différences qu'il a constaté lors de son arrivée à Toulon par rapport à son expérience en Angleterre.
Quoi qu'on en dise, Richard Cockerill est en train de faire du bon travail. Arrivé pour remplacer le limogé Mike Ford, l'ancien de Leicester a replacé l'église au centre du village. Fini le jeu offensif ambitieux qu'ont voulu installer ses prédécesseurs, place au défi physique et au réalisme, qui ont permis au RCT de se qualifier pour les phases finales du Top 14.
« À Toulon, les joueurs sont vus comme des rock-stars »
Lors d'un entretien accordé à L'Équipe ce mardi, Richard Cockerill est revenu sur les à-côtés qui ont pu le frapper lors de son arrivée au RCT. « A Toulon, les joueurs sont vus comme des rock-stars, mais ils bossent dur. Je suis impressionné par la charge de travail de Mathieu Bastareaud, par exemple. Guilhem Guirado a été incroyable ; des gars comme Juanne Smith, Duane Vermeulen ou Juan Lobbe travaillent très dur » a expliqué l'ancien de Leicester. « Et puis 2 ou 300 personnes viennent nous voir quand l'entraînement est ouvert au public, ce qui n'est pas courant en Angleterre. Ici c'est très extériorisé, il y a des orchestres, les gens chantent, c'est plus vocal. En Angleterre, c'est un peu plus, comment dire ? Poli, réservé. A l'anglaise, quoi ! ».