Alors qu’une table ronde se tiendra ce lundi au siège de l’UEFA à Nyon, le PSG ira plaider sa cause dans le cadre du fair-play financier. Un rendez-vous capital pour le président Nasser Al-Khelaïfi, qui a plusieurs objectifs en tête. Explications.
Limité aux seuls recrutements de David Luiz (50M€) et Serge Aurier (prêt) durant le mercato estival, le PSG a subi de plein fouet les sanctions du fair-play financier dont il a fait l’objet la saison passée. Plusieurs dossiers offensifs ont ainsi été stoppés (Angel Di Maria, Eden Hazard…), et le PSG se trouve désormais contraint de vendre pour pouvoir recruter. Un contexte délicat, pour lequel le président Nasser Al-Khelaïfi va tenter de négocier ce lundi à Nyon devant l’UEFA.
DEUX OBJECTIFS EN TÊTE
Comme l’explique Le Parisien ce lundi, le patron du PSG aurait deux espoirs majeurs en tête à l’issue de cette table ronde organisée avec l’instance européenne : « Obtenir l'aménagement de certains points de règlement et l'assouplissement des sanctions ». En d’autres termes, le PSG ne souhaite pas revivre les galères du dernier mercato estival et devra pour cela négocier afin que l’UEFA ne revoie les différents critères entraînant des sanctions du fair-play financier. Tout un programme…
« ON VA AIDER LE PSG »
Interrogé sur le sujet au micro de Canal + dimanche soir, le président de l’OL Jean-Michel Aulas a apporté sou soutien au PSG : « Aujourd'hui il y a une règle européenne, et il y a d'autres règles dans chacun des pays. Il faut aller vers une harmonisation. (…) La réunion de demain a pour but d’arriver avec un certain nombre de suggestions pour ceux qui ont l’impression que la règle économique n’a pas été totalement préservée, et à ceux qui, quand on est dans un contexte de concurrence loyale, souhaitent pouvoir être concurrentiels. (…) Il y a un certain nombre de pondérations à trouver et c’est vrai, je serai demain à côté des gens du PSG, on va les aider à faire en sorte qu’ils puissent obtenir ce qu’ils souhaitent ».