Nommé sur le banc du PSG en janvier 2012, Carlo Ancelotti avait permis au club francilien de franchir un cap décisif de son histoire. Un ancien défenseur parisien apporte quelques révélations sur les coulisses de son arrivée…
En décidant d’installer Carlo Ancelotti sur le banc du PSG en 2012 à la place d’Antoine Kombouaré, les dirigeants qataris entraient dans une autre dimension avec l’arrivée d’un entraîneur de renommée internationale du côté du Parc des Princes. Interrogé dans les colonnes de L’Equipe ce samedi, l’ancien Parisien Sylvain Armand révèle pourtant certaines attitudes surprenantes à l’arrivée de l’Italien.
« COMMENT POUVAIENT-ILS FAIRE ÇA ' »
« Quand il est arrivé à Paris, lors du stage au Qatar, à la fin d'un match amical contre l'AC Milan, tous les joueurs italiens sont arrivés dans notre vestiaire. Ils lui tiraient la joue, l'embrassaient, lui mettaient la main dans les cheveux et tout. On se regardait et on se disait : mais comment ça se fait ? Pour nous, Carlo Ancelotti, c'était un entraîneur renommé, qui avait gagné la Ligue des Champions. Comment pouvaient-ils lui faire ça ? Après, j'ai compris. Chez nous, même ceux qui ne jouaient presque jamais, comme Siaka Tiéné, arrivaient avec le sourire le lendemain des matches. Il s'occupait de lui comme il s'occupait d'un Ibra ou d'un Thiago Silva », assure l’ancien défenseur du PSG.
ANCELOTTI À PART
Sylvain Armand poursuit sur les entraîneurs qui ont le plus marqué sa carrière : « Si je mets Ancelotti à part, parce qu'il a vécu d'autres choses, Raynald Denoueix a été l'un des meilleurs, sinon le meilleur. Je lui dois beaucoup. Pour la confiance qu'il m'a accordée, et pour sa rigueur. Il regardait tout, millimètre par millimètre et, surtout, il arrivait à nous faire jouer comme on jouait. L'année du titre, je ne voyais pratiquement pas de passes ratées, je ne voyais que du plaisir dans les yeux et, surtout, des joueurs qui couraient les uns pour les autres, ensemble ».