Sanctionné par l’UEFA dans le cadre du fair-play financier, le PSG est largement handicapé sur le marché des transferts. Une situation qui a poussé 150 supporters a attaqué l’UEFA.
L’UEFA doit communiquer dans quelques jours les sanctions infligées pour la saison 2015-1016 aux clubs ne respectant pas le fair-play financier. Si le Paris Saint-Germain espère voir la sienne réduite face aux efforts consentis, 150 supporters du club de la Capitale ont pris les devants en attaquant en justice l’instance européenne. Une action initiée par Me François Brunet… sans le soutien du PSG.
Mercato - PSG : Fair-play financier… Ces dernières révélations sur l’enveloppe du PSG !
« ON AURAIT PRÉFÉRÉ QUE LE CLUB SOIT DERRIÈRE NOUS »
« Ce genre de procès ne se monte pas en quelques jours. J’avoue que les deux matchs piteux que le PSG a livrés (ndlr : Contre Barcelone en quart de finale de la Ligue des Champions) ont renforcé notre conviction contre le fair-play financier. On avait l’impression que notre équipe ne jouait pas dans la même catégorie que le Barça. C’était humiliant. Le PSG a refusé de nous soutenir. On aurait préféré que le club soit derrière nous, mais nous comprenons son attitude, car l’UEFA fait peur. Sauf à nous et aux supporteurs qui sont derrière nous », a déclaré l’avocat dans une interview accordée au Parisien.
« ON VEUT QUE LE PSG PUISSE ACHETER NEYMAR »
« J’ai toujours été consterné par cette réglementation qui empêche l’émergence de nouveaux clubs. Ce n’est pas le seul avenir du PSG qui m’a interpellé. C’est l’avenir de tout le foot français et européen. On ne peut pas laisser la Ligue des champions devenir une sorte de ligue privée où seuls 4 ou 5 clubs peuvent espérer se retrouver en demi-finales. On veut que le PSG puisse acheter Neymar, mais aussi que de nouveaux Saint-Etienne émergent. Aujourd’hui, l’aventure des Verts serait impossible, car un club qui réalise une performance sportive dans son championnat ne peut plus trouver de ressources financières nouvelles pour se renforcer à l’intersaison », a-t-il conclu.