Laurent Blanc a dû franchir beaucoup d’obstacles pour parvenir à faire sa place au PSG. Et même s'il est désormais devenu l'homme de la situation, l'entraîneur parisien n'oublie pas pour autant les moments difficiles selon Pierre Ménès.
L’intronisation de Laurent Blanc au poste d’entraîneur du Paris Saint-Germain ne faisait pas vraiment l’unanimité l’été dernier. Beaucoup s’attendaient à un coach de renommée internationale pour succéder à un homme aussi emblématique que Carlo Ancelotti. Finalement, le PSG achève sa saison avec trois titres et avec un bilan global plus positif qu’en 2012/2013. À présent, Blanc semble avoir conquis la confiance de ses dirigeants mais aussi des supporters. Mais pour autant selon le consultant Pierre Ménès, le coach du PSG ne doit pas oublier le traitement parfois compliqué qui lui a été accordé au cours des précédents mois.
« BLANC ? COMME SI LE PSG AVAIT RAMASSÉ QUELQU’UN DANS LE CANIVEAU »
« Quand Laurent Blanc est arrivé, on avait vraiment l’impression que le PSG avait ramassé quelqu’un dans le caniveau, rappelait Pierre Ménès sur France Bleu 107.1. Après l’élimination à Chelsea, ceux qui se retenaient depuis 7 mois se sont lâchés. On a seulement parlé de Laurent Blanc pour le dénigrer à sa signature, pour le fracasser après l’élimination en C1… J’ai entendu dire que le PSG en seconde partie de saison avait du mal… Ils ont fait un point de plus que la première. 89 points. Mais bon visiblement c’est mieux de donner le Trophée UNFP à René Girard et son football chatoyant… »
« IL FAUT QU’IL SOIT PLUS DUR »
« Il doit maintenant se souvenir des quelques mauvais moments de la saison, Chelsea, Sochaux, Rennes… Lorsqu’il était joueur, Laurent Blanc a toujours eu la confiance de ses entraîneurs et il a tendance à faire pareil. Quand Zlatan lui demande de partir trois jours à la chasse en Suède la semaine de Lille, il n’y a aucun problème. Si Laurent veut progresser, il faut qu’il soit plus dur. Certaines choses l’ont gonflé en cette fin de saison, et il n’oubliera pas. »