Invité à revenir sur la défaite de l’OM vendredi soir contre le FC Lorient, Pierre Ménès a pointé du doigt les choix tactiques de Marcelo Bielsa.
Au terme d’un match particulièrement animé, l’Olympique de Marseille s’est incliné vendredi soir au Stade Vélodrome contre le FC Lorient pour le compte de la 34e journée de la Ligue 1 (5-3). Ainsi, le club phocéen voit la troisième place qualificative pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions s’éloigner et n’échappe pas aux nombreuses critiques.
« JE NE METS PAS TOUT SUR BIELSA »
Sur son compte Twitter, Pierre Ménès est revenu sur les difficultés de l’OM. « Tu saisis je suis un peu con, je regarde le classement. Comment un champion d'automne peut partir comme ça en couilles. Mystère...Tu as raison, tout change sur un match. Bien sûr... Encore heureux qu'ils marquent de temps en temps. Mais je ne mets pas tout sur Bielsa. Mais le dédouaner de tout notamment des deux derniers matches c'est malhonnête. André Ayew arrière gauche, Michy Batshuayi à la place de Mario Lemina ce n’est pas sérieux. Tu fais cette équipe à FIFA 15 tu prends une branlée ».
@laross_fr mais je ne mets pas tout sur Bielsa. Mais le dédouaner de tout notamment des deux derniers matches c'est malhonnête
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 25 Avril 2015
@laross_fr non mais André Ayew arri g., Michy à la place de Lemina c'est pas sérieux. Tu fais cette équipe à FIFA 15 tu prends une branlée
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 25 Avril 2015
« ON A CRU QU’IL ALLAIT TRANSFORMER CES TOCARDS EN PURS-SANGS »
« La grande faute de Bielsa aura été d’être naïf. De ne pas se renseigner sur ce qu’est le joueur français. Pendant 6 mois, il a pourtant réussi à les intéresser, mais trop c’est trop. Trop de tout, d’attention, d’entraînements… Il a surestimé, surprotégé son groupe. Il a cru, et on y a cru aussi, qu’il allait transformer ces tocards en purs-sangs. Mais ce sont bien des bourrins. Des joueurs sans intelligence, sans sens tactique et à la technique limitée. La quintessence de nos centres de formation. Des capricieux qui annoncent vouloir partir du club s’il reste. Des types qui, en plein sprint final, gèrent leurs intérêts personnels en cherchant un club pour la suite », s’était également emporté Daniel Riolo.