Récemment élu coach de Galatasaray en lieu et place de son compatriote Roberto Mancini, Cesare Prandelli règle ses comptes. Mario Balotelli, le Mondial…l’ancien sélectionneur de l’Italie n’y est pas allé de main morte.
L’élimination de l’Italie en Coupe du monde dès la phase de poule est considérée comme une catastrophe de l’autre côté des Alpes. Placé parmi les favoris, la Squadra Azzurra a fortement déçu et son sélectionneur a naturellement démissionné de ses fonctions après cette désillusion. Cesare Prandelli compte tourner la page et lors de sa présentation en tant que nouvel entraineur de Galatasaray, il a décidé de régler ses comptes.
« MARIO DOIT ARRÊTER DE VIVRE DANS SON MONDE »
C’est surtout Mario Balotelli qui a eu droit à plusieurs remarques de la part de l’ancien coach de l’Italie et de la Fiorentina. « Mario est techniquement très doué, mais ce n'est pas encore un champion » a-t-il déclaré dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. « Quand on s’est salué je lui ai dis que si il voulait devenir un grand joueur il devait arrêter de vivre dans son monde. Je lui veux du bien, je lui en veux toujours d’ailleurs, mais il doit comprendre que si il veut grandir, il se doit de grandir et d’être plus tranchant. Il doit prendre cette désillusion au Mondial comme un tremplin, car l’Italie a besoin de lui ».
PRANDELLI DÉÇU PAR ROSSI
SuperMario n’a pas été la seule cible de Cesare Prandelli, puisque Giuseppe Rossi en a pris aussi pour son grade. L’attaquant de la Fiorentina avait attaqué le sélectionneur après sa mise à l’écart de la liste des 23 convoqués pour la Coupe du monde. « Rossi ? Je suis encore très déçu après les mots qu’il a eu envers moi. Un joueur se doit de rester à sa place… » a confié l’ancien coach de la Squadra Azzurra. « Il n’était pas prêt pour le Mondial, je lui avais dit plusieurs fois. Il m'a particulièrement déçu, plus en tant qu'homme qu'en tant que joueur. Un jour la vérité va éclater ».