Barré par Brad Friedel lors de son arrivée à Tottenham l'été dernier, Hugo Lloris a depuis retrouvé une place de titulaire sur les pelouses de Premier League. Il aurait toutefois pu penser à un départ si sa situation n'avait pas évolué.
Hugo Lloris a pris son mal en patience. Barré par Brad Friedel lors de son arrivée à Tottenham l'été dernier, le Français a longtemps campé sur le banc des remplaçants avant d'avoir enfin sa chance. Celui qui a porté les couleurs de l'OL pendant quatre saisons a pourtant vécu difficilement cette situation. Même s'il a appris beaucoup de celle-ci.
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« ÇA M'A PERMIS DE GRANDIR »« Quand vous arrivez dans un nouveau pays, il y a plein de choses auxquelles il faut s'adapter. La langue, la culture. Il faut trouver un équilibre de vie, s'installer avec sa petite famille, découvrir ses partenaires, bien que j'aie eu la chance d'avoir quelques francophones dans l'équipe. Apprendre à découvrir l'environnement, le club, son histoire, même si je la connaissais un peu avant de rejoindre Tottenham. L'idéal, quand on débarque dans un nouveau contexte, c'est d'arriver pendant la préparation d'avant-saison pour assimiler toutes ces choses-là, a-t-il déclaré dans un entretien à . Ça n'a pas été mon cas. J'ai dû compenser. Mais, humainement et sportivement, ça m'a permis de grandir. »
« J'AVAIS ENVIE DE PASSER À AUTRE CHOSE » Interrogé sur l'éventualité d'un départ des Spurs, au moment où il campait week-end après week-end le banc de touche, Hugo Lloris a avoué qu'il aurait pu se laisser tenter si la situation n'avait pas évolué. « J'ai toujours gardé une certaine sérénité, a-t-il ajouté. Après, si ç'avait duré, il aurait peut-être fallu faire d'autres choix. Mais, après quatre ans à Lyon, j'avais envie de connaître une nouvelle étape, de passer à autre chose. »