PSG : Il revient à Paris surmotivé et annonce la couleur !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Le PSG retrouve le Borussia Dortmund ce mardi soir au Parc des Princes en demi-finale retour de Ligue des champions, une semaine après sa défaite en Allemagne (1-0). Resté sur le banc à l’aller à cause d’un problème à la cheville, Sébastien Haller est dans le groupe d’Edin Terzic, bien déterminer à faire tomber un club spécial à ses yeux.

Le Borussia Dortmund débarque ce mardi au Parc des Princes avec un léger avantage obtenu sur sa pelouse au match aller (1-0), ce qui n’a pas altéré la confiance des Parisiens. « "On va gagner, sûr !" J'aime cette phrase, a lancé Luis Enrique en conférence de presse. C'est la seule phrase que je connais en français ! » Un état d’esprit qui se rapproche de celui de Kylian Mbappé, assurant lui aussi que le club de la capitale parviendrait à renverser le BVB. Mais dans les rangs allemands, on est également déterminé à sortir vainqueur du duel.

« On n’est pas venu en touriste »

Interrogé par Le Parisien, Sébastien Haller a prévenu le PSG à quelques heures de cette manche retour. « On vient à Paris et on sait à quoi s’attendre. On n’est pas venu en touriste et la seule chose qui nous intéresse c’est de se dire qu’on sera en finale de Ligue des champions », a prévenu celui qui a une histoire particulière avec la formation parisienne et le Parc des Princes.

« C’était le club de ma région »

« J’avais 10 ans. J’y suis allé avec mon club de Vigneux pour faire un tournoi organisé par différentes villes de la région et j’ai pu fouler la pelouse et même jouer au Parc, s’est souvenu l’attaque du BVB. C’était une expérience exceptionnelle pour un gamin. Avant ça, j’étais allé voir un match au Parc à l’époque de Cristian Rodriguez et Pauleta sur le terrain et les deux virages qui se répondaient. C’était le club de ma région, celui qui brille pas très loin de là où j’ai grandi, donc c’était normal de supporter le PSG. Mon frère et toute ma famille étaient pour l’OM, j’étais le seul dans la maison comme un extraterrestre à vouloir supporter Paris. Quand je regardais Ronaldinho, c’était quelque chose. Il faisait des choses que personne d’autre n’était capable de faire, donc, forcément, ça faisait du bruit, ça attirait l’œil. Je suis attaquant donc j’ai forcément regardé Pauleta aussi mais également tous les grands de cette époque. Maintenant que je fais partie du circuit, je ne suis pas un grand fan de qui que ce soit. »

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