Pourquoi la France peut gagner la Coupe Davis
La rédaction

Malgré la défaite de Gaël Monfils à Bercy, un vent d'optimisme souffle avant la finale de la Coupe Davis en Serbie. Voici pourquoi.

Déjà en 1991 et en 2001
C’est un fait incontournable, un signe avant-coureur, une superstition chiffrée bien réelle… A chaque fois que la France s'est qualifiée pour la finale de la Coupe Davis et qu'un de ses représentants s'est hissé en finale du Masters de Bercy, les Bleus ont soulevé le Saladier d'Argent ! En 1991, Guy Forget dominait Pete Sampras au POPB (7/6 4/6 5/7 6/4 6/4) et soulevait le Saladier d’Argent début décembre à Lyon. En 2001, Sébastien Grosjeans’imposait sur les bords de la Seine devant Yevgueny Kafelnikov (7/6 6/1 6/7 6/4) et allait battre l’Australie de Lleyton Hewitt quelques jours plus tard. Gaël Monfils, battu ce dimanche par Robin Söderling, ne goûtera pas au titre parisien. Mais il a déjà donné RDV début décembre en Serbie. "Je vous attends tous à Belgrade et là, il y aura la victoire au bout".

Forget a trouvé son «préparateur mental»
Fin novembre, cinq joueurs de l’équipe de France (les noms seront dévoilés le 23 novembre) se réuniront à Saint Cyprien pour débuter un stage. Ils seront bien entourés. Amélie Mauresmo sera également de la partie. La Française, ancienne n°1 mondiale, peut être très utile dans un collectif. De plus, depuis quelques semaines, Forget utilise toutes les pistes pour trouver des conseils avisés. Cette semaine, il a appelé Claude Onesta, sélectionneur de l’équipe de France de hand. Selon nos informations, le capitaine des Bleus mise également sur l’ouverture dans le groupe France. Patrick Chamagne, l’homme de confiance de Monfils, est ainsi régulièrement présent aux rassemblements tricolores.

Troicki et Tipsarevic ont déconnecté
En cette fin de saison, que valait-il mieux faire ? Déconnecter et jouer la « glandouille» ou multiplier les matches afin de récolter une bonne dose de confiance ? A choisir, et en partant du principe que les tennismen aiment leur métier, la seconde hypothèse semble la bonne. C’est celle qu’ont choisie Michaël Llodra et Monfils, qui ont pourtant joué comme des robots depuis l’US Open. Du côté serbe, Novak Djokovic est également parti de ce principe et disputera le Masters de Londres dans quelques jours. Nenad Zimonjic, spécialiste du double, était aussi à Bercy cette semaine. Leurs autres compères Viktor Troicki et Janko Tipsarevic ont eux «glandouillé». Le premier a déclaré forfait pour Paris-Bercy pour se reposer alors que le second a fait valoir une blessure diplomatique pour profiter de son voyage de noces à Abu Dhabi ! Peut-être la bonne tactique, on le saura le premier week-end de décembre.