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La rédaction

Dans le cadre luxueux de leur hôtel marseillais, à deux pas de la plage, les joueurs néo-zélandais semblaient concentrés à l'approche du match face au XV de France, samedi au stade Vélodrome (20h45).

Pour son retour sur le sol français et avant de croiser d'anciens coéquipiers, Daniel Carter s'est dit très excité à l'idée de jouer ce match, mais surtout très déterminé à gagner cette rencontre choc qui clôturera la tournée.

Dan, ce test-match face à la France est-il « spécial » pour vous après votre passage à Perpignan ?
Oui, mais je suis déjà très content de revenir en France et de pouvoir revoir certains de mes anciens coéquipiers et amis. Affronter la France a toujours été très spécial pour moi. C'est un vrai challenge. On a vraiment envie de gagner ce match. J'ai vraiment envie de gagner ce match. C'est le dernier test de notre tournée et on va tout donner.

Après une saison en demi-teinte, vous finissez par l'équipe qui semble la plus en forme...
C'est une certitude. Ce match face au XV de France est le plus difficile de notre tournée. Après des hauts et des bas, nous finissons la saison par de très bonnes performances. On va donc essayer de poursuivre sur la dynamique de ce mois de novembre afin de rentrer à la maison sur une bonne note. Mais je me méfie de cette équipe de France. Elle a été très impressionnante face à l'Afrique du Sud, notamment dans le défi physique. Nous avons un vrai challenge à relever. C'est même une question de fierté. Le message a été clair. Les avants auront un gros travail à fournir afin de donner des ballons propres aux arrières. J'ai confiance en mon équipe. Nous allons relever le défi. Mais il faudra certainement élever encore un peu plus notre niveau de jeu si nous voulons gagner.

Quelle sera la clé du match ?
Je pense que celui qui prendra le dessus dans le défi physique aura fait une bonne part du boulot. Ce sera la base pour gagner les ballons. Ensuite, il sera temps de se faire des passes et de faire vivre le ballon.

Avez-vous été surpris par la performance du XV de France face aux champions du monde sud-africains?
Non. Nous savons que les Français sont capables de réaliser ce genre de performances contre n'importe quelle équipe. Quand les Français bénéficient d'une grosse préparation, ils sont très difficiles à battre. On sait ce qui nous attend samedi.

Justement, en plus de Français très motivé, vous jouerez au stade vélodrome. Une enceinte qui ne réussie pas aux All Blacks...
C'est pareil, on sait à quoi s'attendre. L'atmosphère sera électrique. Il faudra donc être encore plus concentré que d'habitude sur notre jeu. Mais des ambiance comme celle du Vélodrome, ça me motive, ça m'excite!

Depuis votre retour de blessure, pensez-vous avoir retrouvé votre meilleur niveau?Je suis bien physiquement et je réalise de bonnes performances. Mais je sais que je peux encore progresser. Je travaille dur pour ça. Je regarde par exemple mes matches à la vidéo. Mais samedi, soyez-en sûr, je veux faire un grand match!

C'est votre absence qui vous a donné cette nouvelle énergie?
Oui. J'étais tellement excité à l'idée de revenir. J'ai une fraîcheur mentale car je n'ai finalement pas beaucoup joué avec Perpignan. Et être blessé et regarder mes coéquipiers m'a donné encore plus envie de porter à nouveau ce maillot des All Blacks. Il représente tellement de choses pour moi. Je suis fier de jouer pour la Nouvelle-Zélande.

Propos recueillis à Marseille par Maxime Raulin