Rugby : Malédiction, dopage… Des interrogations après le décès d’un ancien Springbok
La rédaction

Joueur des Springboks dans les années 1990, Tinus Linee vient s’inscrire dans la liste « maudite » de ces anciens internationaux sud-africains qui sont décédés des suites de maladie. Beaucoup d’experts mettent en corrélation ces maladies avec des prises de produits dopants. Explications.

Et si cette prétendue « malédiction » n’était que le résultat du dopage ? C’est en tout cas ce qu’avance François Piennar, capitaine de la sélection sud-africaine pendant les années 90, dans son autobiographie (Rainbow Warrior, publiée en 2000). Selon lui, avant chaque match de sélection, les joueurs étaient priés d’avaler systématiquement des « pilules ». Lors de la Coupe du monde 1995 en Afrique du Sud, dans un contexte de post apartheid, l’équipe nationale avait pour obligation de gagner le titre afin de devenir le symbole d’une nation unie, comme le rappelle L’Equipe.

DES MALADIES RARES

Tinus Linee était atteint, tout comme Joos Van der Westhuizen (ancien Springbok de la génération 95), de la maladie de Charcot. Une maladie extrêmement rare : elle touche en moyenne 1,5 personne sur 100 000. Quant à André Venter, il a subi une attaque de myélite transverse en 2006. Il est actuellement en fauteuil roulant… Il apparaît dorénavant évident, pour beaucoup d’experts, que ces maladies sont en lien direct avec le dopage. D’autant plus que Kobu Wiese, deuxième ligne champion du monde, a récemment admis avoir eu recours à des injections de vitamine B12…

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