F1 : les 3 axes de travail de Grosjean
La rédaction

Romain Grosjean a signé son 2e podium de la saison en terminant à la 3e place du GP de Hongrie, grâce à une Lotus performante sur piste sèche. Avant de revenir en septembre, le Français fait un break d’un mois l’esprit chargé.

Romain Grosjean veut être le premier pilote tricolore à monter sur la plus haute marche d’un podium en Formule 1 depuis la victoire d’Olivier Panis à Monaco en 1996. Il s’en rapproche inexorablement à condition de tirer les enseignements de sa première partie de saison. Il y en a, au moins, trois :

Faire de meilleures qualifications
Le pilote Lotus doit améliorer ses performances lors des séances de qualification. La deuxième place sur la grille de départ de Grosjean en Hongrie lui a permis d’éviter un trafic qui lui a parfois coûté sa course comme à Monaco. L’envie de réaliser un bon envol s’est retournée contre lui sous formes d’accrochages. Eric Boullier, le responsable de Lotus, confirme : « Cela prouve que lorsque nous nous concentrons davantage sur la qualification et que nous nous qualifions mieux, nous pouvons chasser cette victoire ». Son protégé devra donc continuer dans cette voie pour viser plus haut encore.

Avoir une voiture plus compétitive sur piste humide
Si les séances de qualification ne sont pas toujours bonnes pour Grosjean, c’est aussi à cause d’une spécificité de sa voiture. La Lotus-Renault use moins ses pneus que ses concurrentes grâce au maintien d’une température relativement basse de ceux-ci. Ce qui constitue un avantage indéniable sur une piste chaude comme hier, mais aussi un inconvénient de taille sur une piste humide ou par temps frais comme à Silverstone ! D’où cette difficulté en qualification à mettre les pneus en température rapidement et ainsi établir un bon chrono.

Mieux adapter sa stratégie de course
Grosjean a perdu sa position de départ au profit de son coéquipier Kimi Räikkönen et par conséquent l’opportunité de remporter la course Le dépassement s’est joué aux stands comme il le révèle lui-même : « Quand je suivais Lewis, je perdais de l’adhérence, et notre premier arrêt a été désastreux. Le second était meilleur, mais nous n’avons pas vraiment tiré profit de notre stratégie, qui était pourtant l’unique moyen de gagner des places vu la difficulté de dépasser ici ». Et si Spa-Francorchamps, prochain Grand Prix programmé le 2 septembre, était la bonne ?

Par Adrien Verrecchia