Ukraine-France : les tops et les flops des Bleus
La rédaction

Après un nul récolté devant l’Angleterre, l’équipe de France a haussé son niveau de jeu d’un cran pour dominer l’Ukraine à Donetsk. Le coaching de Laurent Blanc a été intelligent et efficace.

Les + :
Cabaye a pris le rôle du leader
Cabaye devient un des grands patrons de cette équipe. Soulagé par un excellent Diarra derrière lui et Nasri à ses côtés, le Magpie possède le profil de premier passeur si cher à Blanc. Il joue toujours juste, trouve ses attaquants et sait mettre le pied quand il faut. Buteur et auteur d’une frappe sur le poteau, il est sorti pour souffler. 

Replacement de Nasri pour faire émerger Ménez
Le pari de Blanc de replacer Nasri dans le cœur du jeu pour offrir le couloir droit à Ménez a fonctionné. Le Parisien a été omniprésent et a apporté ce qu’on attendait : percussion, vitesse et solutions face à une défense figée. Buteur insaisissable, il a profité du bon travail de Nasri dans l’entonnoir et a travaillé sa relation avec Debuchy.

Entrée de Clichy
Pendant une période, on a oublié Patrice Evra. Blanc a donc aussi réussi le pari de faire entrer Clichy et le Mancunien lui a rendu sa confiance. Très tranchant, il s’est livré à des prises de risque offensives intéressantes et a bien verrouillé son couloir en position défensive. Ses centres précis, et sa connexion avec Ribéry, ont mis le feu mais ont peut-être été trop rares.

Les - :
Placement aléatoire de Benzema
Généreux et très travailleur, il n’a malheureusement pas trop su où se situer et a donc agi en… dernier passeur. Décrochant beaucoup, encore une fois, KB9 a distillé deux caviars pour les deux buts de Ménez et Cabaye. Une prestation indispensable, donc, mais qui tend à confirmer qu’il manque de présence dans la surface.

Coups de pied arrêté
On avait noté le manque d’efficacité face à l’Angleterre et il s’est confirmé. Tapés par Nasri, ils n’ont presque rien apportés sauf sur cette tête surpuissante de Mexès (39e). En phase défensive, l’arrière-garde bleue n’a pas dégagé beaucoup de sérénité. A revoir.

Manque de contrôle
On ne peut pas forcément leur reprocher leur niveau d’engagement mais, parfois, certains Bleus ont frôlé la violence. On veut parler ici de Ménez, qui aurait pu écoper d’un second jaune mérité sur un tacle violent avant la pause ou cette entrée fracassante de Méxès dans les dernières minutes. Un peu de retenue aurait pu éviter deux biscottes inutiles.