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La rédaction

En exclusivité pour le 10 Sport, le milieu argentin de l'Olympique de Marseille Lucho Gonzalez s'est confié pour la première fois à un média français, depuis le début de la saison. Sa nouvelle vie, ses blessures, ses ambitions, Deschamps, Maradona : El Comandante ne fait l'impasse sur aucun sujet. Voici quelques extraits de ce que vous pourrez lire ce vendredi, dans le 10 Sport Hebdo.

Didier Deschamps vous considère comme 'un joueur de classe mondiale'. Comment ce 'grand joueur' a débuté sa carrière ?
Comme beaucoup de gamins, je crois. J'ai aimé le football très tôt et j'ai commencé à taper dans le ballon aux Caballitos (quartier difficile de Buenos Aires). J'étais encore jeune quand les dirigeants du club d'Huracan m'ont contacté. J'ai joué quelques matches avant d'avoir la chance d'intégrer l'équipe première. Ma carrière était lancée.

Votre carrière aurait pu continuer en France, à Châteauroux, en 2002...
Oui, c'est vrai. Je me rappelle parfaitement de cet épisode car j'ai enchaîné derrière avec ma première sélection avec l'Argentine (le 31 janvier 2003 contre le Honduras).

Pourquoi ce transfert a-t-il avorté ?
A vrai dire, j'en garde un souvenir amer... Les deux clubs n'ont jamais trouvé d'accord pour des raisons financières. Un coup, le problème venait du montant du transfert, un coup de la forme de paiement... L'entraîneur voulait que je travaille avec le reste du groupe. J'ai donc fait un essai là-bas quelques jours, sans résultat.

Si l'affaire s'était conclue, vous auriez pu jouer au Paris Saint-Germain?
Non, en aucun cas. D'ailleurs, dès que j'ai su que je ne serais pas gardé par Châteauroux, il était clair que je rentrerais directement en Argentine. Et puis, de toute façon, River Plate s'est manifesté dans la foulée.

Vous qui connaissez bien le football argentin et sa ferveur, pensez-vous que cette passion est comparable avec celle qui existe à Marseille ? Oui, complètement. Les gens, ici, sont des fanatiques de football ! Ils vivent le football, comme en Argentine.

"Je ne fais pas attention aux critiques"
L'accumulation des blessures, les critiques qui s'élèvent? Tout cela vous affecte-t-il ?
Non, pas plus que ça (d'un ton posé). A mon âge (il aura 29 ans le 19 janvier 2010), je commence à connaître l'univers du football. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises, je ne fais pas attention aux critiques. Elles font partie du jeu. Je suis assez professionnel pour savoir ce que j'ai fait de bon ou de mauvais. Après, chacun a le droit de donner son opinion mais je suis d'un naturel zen, serein et, surtout, je continue à travailler.

Ce vendredi, jour du Clasico OM-PSG. Ce match peut-il être comparé au «Superclasico» que vous connaissez bien pour l'avoir joué avec River Plate contre Boca Juniors ?
En termes de ferveur, oui. Ce sont des matches à fortes sensations, toujours spéciaux, qui génère beaucoup de passion. Je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer lors d'OM-PSG mais j'en ai beaucoup entendu parler. Personne ne veut manquer ce genre de rencontres et je sais déjà qu'il faut tout faire pour remporter ce match.

Vous avez la chance de jouer actuellement sous les ordres de deux grands anciens joueurs reconvertis en entraîneur : Didier Deschamps et Diego Maradona. Ont-ils des similitudes dans leur manière de travailler ?
Difficile de comparer les deux méthodes car en sélection, ce n'est pas la même manière de procéder qu'en club. Le staff technique voit ainsi arriver des joueurs fatigués avec leur club. Maradona a souvent deux ou trois jours à peine pour nous faire assimiler sa manière de jouer. C'est pour cela que nous avons moins de temps pour baser notre travail sur la tactique, aspect déjà bien étudié en club, avec Deschamps. Mais vous savez, au-delà des systèmes, les méthodes sont pratiquement les mêmes pour tous les entraîneurs : avoir la possession du ballon, faire le jeu dans la moitié de terrain adverse et sortir victorieux de tous les stades du monde.

L'intégralité de cette interview, ce vendredi, dans le 10 Sport Hebdo
Propos recueillis par Bastien Aubert, à Marseille