PSG : Verratti, la fausse leçon de coaching dAncelotti
La rédaction

Marco Verratti, victime d’un coup de mou ces dernières semaines, a montré pourquoi il était indispensable au PSG face au Dinamo Zagreb (4-0). Son entrée a tout changé à la pause. Mais elle n’était pas forcément voulue.


Quiconque a vu le match entre le PSG et le Dinamo Zagreb a vite compris que Marco Verratti a été la clé du succès de son équipe. Même si le club parisien menait déjà 1 à 0 à la pause, l’entrée du milieu de terrain italien à son poste de sentinelle a totalement modifié la physionomie de la rencontre. Verratti a fluidifié le jeu et a amené la verticalité nécessaire en récupérant de nombreux ballons et en les transmettant proprement à ses attaquants.

Verratti, le détonateur
Jusque-là, le cœur du jeu parisien manquait de synchronisation et, comme par magie, tout cela s’est transformé. « De par son agressivité, il peut récupérer les ballons très haut et mettre ses partenaires dans les meilleures conditions », confirmait David Ginola sur le plateau de Canal+ dès la fin du match. Carlo Ancelotti, qui a haussé le ton dans le vestiaire à la mi-temps et a donc fait entrer Verratti en remplacement de Mohamed Sissoko, pourrait donc avoir droit à un joli coup de chapeau sur ce coup-là. 

Sissoko remplacé… sur blessure !
Sauf que l’entraîneur du PSG n’a pas été guidé par un choix tactique mais par la blessure de Sissoko, obligé de laisser sa place à Verratti… seul milieu défensif de métier sur le banc des remplaçants (Rabiot était titulaire et Pastore n’a pas la caisse). « Sissoko est sorti à cause d’un problème », a en effet confirmé Ancelotti. Quand le malheur de l’un fait le bonheur de l’autre.