PSG : les paris ratés dAncelotti
La rédaction

La première défaite du Paris Saint-Germain cette saison face à Porto (1-0), hier soir, laisse couler beaucoup d’encre. Après des prestations convaincantes en Ligue 1 et face à Kiev en Ligue des Champions, la machine parisienne n’est jamais apparue aussi enrayée cette saison. Alors, à qui la faute ? Les joueurs ? Ancelotti ? Certains de ses choix laissent à désirer. La preuve par trois.

Van der Wiel à la ramasse
Recruté pour 6 millions d’euros en toute fin de mercato, Grégory Van der Wiel était hier soir titulaire en Ligue des Champions face à Porto. Peu en vue offensivement, le latéral droit a vécu un cauchemar devant l’ailier gauche portugais Varela. Au point que Carlo Ancelotti ne le sorte juste après l’heure de jeu. « On a eu des problèmes sur leur côté gauche avec Varela qui, dès le début, a fait quelques bons centres, a expliqué l’entraîneur italien après la rencontre. On l'a donc remplacé pour avoir un joueur frais. » A savoir Christophe Jallet, qui n’est que l’habituel titulaire du poste et le capitaine attitré du club de la capitale. A la peine lors de l’Euro, Van der Wiel est donc retombé dans ses travers au Stade du Dragon. Débordé, l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam a vu les Portugais le déborder sur son côté à de multiples reprises. Le choix osé d’Ancelotti n’a donc pas été payant. Au contraire, il s’est révélé être un fiasco.

Nenê balbutie son football
Souvent remplaçant cette saison, Nenê avait l’occasion de se montrer dans l’antre portugaise. Préféré à Pastore, le Brésilien a cependant été médiocre. Seulement une offrande pour Zlatan Ibrahimovic en première période, expédiée à côté par l’attaquant suédois, à se mettre sous la dent. Pour le reste, très peu de ballons exploitables et un manque d’investissement évident. La présence d’un Pastore sur le terrain n’aurait-elle pas été bénéfique pour Paris ? Pas tout le temps irréprochable, l’Argentin distille cependant quelques passes majestueuses. Lorsque le PSG est en difficulté, il sait créer le décalage. Dans un match compliqué comme c’était le cas face à Porto, l’ancien de Palerme aurait pu faire du bien à l’entrejeu parisien. Mais Carlo Ancelotti a préféré s’en passer, ne le faisant entrer qu’à dix minutes de la fin. Etonnant tant le Parisien sait débloquer une rencontre sur une de ses ouvertures lumineuses. Des caviars qui ont gâté Kevin Gameiro et Zlatan Ibrahimovic depuis le début de la saison. Rien que ça.

Lavezzi, retour raté
Hors de forme en début de saison, suspendu par la suite, puis blessé, Ezequiel Lavezzi n’a pu pour l’instant montrer l’étendue de son talent sous la liquette parisienne. Entré en jeu à la 73ème minute, hier soir, l’Argentin ne sera resté que sept petites minutes sur la pelouse du FC Porto. Le temps de se reblesser aux adducteurs. Fou de rage lors de sa sortie, l’ancien napolitain s’est en pris à la glacière des parisiens sur le bord de la touche. « Il a connu un nouveau problème physique qui l’a empêché de tout donner, a concédé Carlo Ancelotti. C’est un problème aux adducteurs, nous allons passer des examens et il est trop tôt pour faire un diagnostic. » Le technicien italien n’aurait-il pas relancé Lavezzi un peu trop tôt ? Son impatience pourrait en tout cas coûter cher au Parisien. La présence de l’Argentin à Marseille, dimanche, n’aurait pas été de trop. Elle est pour l’instant largement remise en cause. Au plus grand regret du peuple parisien.

Par Thomas Figueiredo

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