Obraniak, Ben Khalfallah : Des maîtres à jouer contrariés
La rédaction

Bordeaux revient de Belgrade avec un bon résultat en poche (0-0). Mais face à des Serbes à la limite dans l’engagement, les deux créateurs des Girondins ont manqué l’occasion d’offrir un matelas plus épais à leur équipe avant le match retour.

Ben Khalfallah hors du coup
 Bordeaux était prévenu : le déplacement à Belgrade ne s’annonçait pas de tout repos. Soucieux de ne pas se découvrir et d’exploiter le moindre contre, les Bordelais n’ont pas réalisé qu’un résultat plus favorable leur tendait les bras. Pendant longtemps, ils ont subi les coups (au sens propre) d’une équipe sans génie mais solidaire dans la démolition. Alors, Ben Khalfallah s’est contenté de faire tourner, laissant les accélérations à Gouffran et Maurice-Bellay et attendant sans ménagement de venir se faire chicaner les mollets. D’ailleurs Francis Gillot a bien compris au retour des vestiaires que Bordeaux devait se porter plus vers l’avant en faisant rentrer Diabaté à la place de Ben Kalfallah dès la 52e. Car sans un Carrasso aérien à la 35e, Bordeaux aurait pu regretter ce manque d’ambition.

Obraniak rate le coche
Durant les 30 dernières minutes, les Bordelais ont tenu le ballon sans pour autant inquiéter le gardien serbe. Malgré le mouvement de ses attaquants (Gouffran, Maurice Bellay et Diabaté), Obraniak n’a jamais été en mesure de leur offrir un ballon décisif. Pire, le Polonais a eu les meilleures occasions sans pour autant les convertir. 3 tirs dont un duel perdu à la 28e minute qui auraient pu changer le cours du match et grâce auxquels Bordeaux aurait rejoint la Gironde avec plus de certitudes. A sa décharge, comme à celle de Ben Khalfallah, les tibias et chevilles n’ont pas été épargnés. Mais tel est le lot de la Ligue Europa, rugueuse et insaisissable.