EXCLU - Mercato : Bordeaux songe à relancer Bernardoni
Alexis Bernard -
Rédacteur en chef
Footballeur presque raté, j’ai choisi le journalisme car c’est l’unique profession qui permet de critiquer ceux qui ont réussi. Après avoir réalisé mon rêve de disputer la Coupe du Monde 2010 (en tribune de presse), je vis de ma passion avec le mercato et les grands événements sportifs comme deuxième famille.

Très courtisé à l’approche du mercato estival, Paul Bernardoni pourrait bien être mis en concurrence avec Benoît Costil la saison prochaine si le club ne parvient pas à trouver une belle offre pour son transfert.

Au sortir de deux formidables saisons en prêt, sous les couleurs de Nîmes, Paul Bernardoni est un gardien de but très courtisé à l’approche du mercato estival. Si les Crocodiles rêvent de pouvoir le conserver, ils sont aujourd’hui trop courts pour financer un transfert définitif. Les Girondins espèrent entre 8 et 10 millions d’euros pour l’international espoirs français de 23 ans, qui a encore trois années de contrat quand Nîmes peut offrir tout juste la moitié. En Ligue 1, Montpellier et Angers seraient également intéressés. Avant de trouver un accord avec Walter Benitez pour prolonger, Nice prospectait le marché et Paul Bernardoni aurait pu devenir une belle option. Mais la perspective de voir les Girondins de Bordeaux conserver leur gardien de but est également dans les tuyaux.

Concurrence Costil/Bernardoni

Selon nos informations, au sein de l’état-major bordelais, on envisage clairement le retour de Paul Bernardoni dans l’effectif cet été. Et la mise en compétition de l’espoir français avec l’actuel n°1, Benoît Costil, qui aura 33 ans en juillet prochain. Ce scénario prendrait de plus en plus d’épaisseur en interne, même si la réalité économique du club prendra, quoi qu’il en soit, le dessus. Comme révélé par le10sport.com, la direction espère en effet vendre pour 50 millions d’euros cet été. Et Paul Bernardoni fait partie des dossiers qui peuvent rapporter des liquidités. Pour l’heure, les clubs intéressés sont éloignés de la dizaine de millions d’euros attendue. Mais s’ils dégainent le juste prix, pas sûr que les décideurs bordelais refusent. Le financier passe aujourd’hui avant le sportif. Et même si Bordeaux envisage la concurrence Bernardoni/Costil la saison prochaine, avec une place de n°1 à décrocher, le marché des transferts aura le dernier mot dans ce dossier.

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