Lassé des critiques sur le manque de concurrence en Ligue 1, l’entraîneur parisien Laurent Blanc a estimé que Monaco était un rival « très dangereux ».
Présent en conférence de presse à la veille du match au sommet de la 27e journée de Ligue 1 entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille, l’entraîneur parisien Laurent Blanc a évoqué un match à la saveur particulière. « C'est un match particulier, ça l'est toujours. On en connaît les raisons. Après, il y a plus de piment quand les deux clubs font une bonne saison et qu'ils occupent le haut du tableau. »
« LA MÊME PRESSION QU’AVANT TOUS LES MATCHES »
« Est-ce que les Marseillais vont prendre des risques ou nous attendre ? Je ne peux pas répondre. C'est leur problème. Nous, on a la même pression qu'avant tous les matches, tout le monde sait comment on va jouer et tout le monde attend qu'on gagne. Mais je connais la mentalité des Marseillais, ils viennent avec des ambitions et c'est logique. Si ce n'était pas le cas, ce ne serait même pas la peine qu'ils montent. » Mais si l’OM pointe à 18 longueurs des Parisiens au classement, Laurent Blanc s’agace lorsqu'il entend que son équipe manque de rivaux à sa mesure en Ligue 1.
« MONACO A UN RYTHME DE CHAMPION »
« Mais on a un rival ! Monaco réalise un excellent parcours, à un rythme de champion au niveau des points, rappelle-t-il. Il y a simplement un club qui fait mieux, c'est nous. Mais c'est un rival très dangereux, qui nous oblige à rester concentrés. Il serait préférable qu'il y en ait d'autres, oui, mais pour avoir un grand club il faut des grands joueurs, et pour avoir des grands joueurs il faut un peu de moyens... »