EXCLU : « Ancelotti pas chaud pour faire venir Beckham »
La rédaction

Star internationale au-delà du cadre du football, David Beckham bénéficie-t-il d’un traitement de faveur au PSG ? Carlo Ancelotti est-il contraint de le faire jouer ? Cela peut-il avoir des conséquences sur le groupe parisien ? Le 10 Sport a posé la question à trois experts : Vahid Halilhodzic, Jean-Michel Moutier et Damien Comolli. Voici un extrait de leurs réponses à paraître dans l’édition de cette semaine, actuellement en kiosques.

Son départ en Chine, puis sa titularisation derrière pour le match de l’année contre le Barça, a-t-il pu être mal perçu par le groupe ?

Vahid Halilhodzic (ancien entraîneur du PSG) : « Ça a surpris tout le monde qu’il joue contre Barcelone et par rapport aux autres joueurs c’est un peu compliqué à gérer. Sûrement qu’il y a eu certains joueurs mécontents. » 

Jean-Michel Moutier (ancien directeur sportif du PSG) : « Des Verratti et des Chantôme qui bossent comme des malades toute la semaine et qui voient qu’ils ne sont pas récompensés, c’est humain de se sentir floué. Il ne faudrait pas que ce genre de situation crée des problèmes à l’intérieur du groupe. Mais c’est le risque avec ce genre de joueurs. Et si sportivement, il était au-dessus des autres, il n’y aurait même pas de débat. Ancelotti n’était pas très chaud à l’idée de le faire venir et je reste persuadé que pour lui, c’est plus un problème qu’une solution. Pour l’incidence et les réactions que ça peut produire sur son groupe, c’est bien plus compliqué pour lui. »

Damien Comolli (ancien directeur sportif de Liverpool et Tottenham): « Ce n’est pas un truc qui va déclencher de la jalousie chez ses partenaires, pas du tout. Si le mec n’a pas l’attitude qu’il faut, le groupe le rejette à un moment. Même s’il a un statut. Et le point fort de Beckham c’est que même quand il est remplaçant, c’est le premier à sauter de joie quand ils marquent. C’est l’investissement de la « star » qui va lui donner sa crédibilité sur le long terme. S’il n’a pas l’attitude, qu’il ne fout rien, il la perd très, très vite parce que les joueurs entre eux ce sont des requins. Mais si c’est le premier aux footings, à faire les étirements, les massages, à pousser le groupe à se défoncer... ce dont je suis persuadé pour Beckham, la crédibilité il la conserve. »

Retrouvez l’intégralité de cet article dans les colonnes du 10 Sport actuellement en kiosques.

Antoine Simonneau