Ballon d’Or : Les 10 raisons de croire que Ibrahimovic va devancer Ribéry, Messi et Cristiano Ronaldo
La rédaction

La course au Ballon d’Or est lancée. Derrière Messi, Cristiano Ronaldo et Ribéry, il y a désormais une place pour Zlatan Ibrahimovic. Et le Suédois du PSG a des raisons de croire à ce trophée.

1- Il y a souvent eu des surprises au Palmarès

Dans l’Equipe de ce vendredi matin, on apprend qu’il y a parfois eu au Palmarès du Ballon d’Or des joueurs qui n’avaient pas gagné grand-chose durant la saison. Ce fut notamment le cas en 1977 quand Allen Simonsen a devancé Kevin Keegan et Michel Platini. Simonsen n’avait pas gagné de coupe d’Europe, ni qualifié son pays pour la Coupe du monde. En 1978, Keegan gagne le trophée sans rien gagner de la saison, ni en championnat, ni en Europe, ni dans le monde puisque l’Angleterre n’avait même pas participé au Mondial. En 1995, George Weah gagne le trophée sans ligne au palmarès non plus.

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2- Il est dans le rythme

Les trois favoris du Ballon d’Or sont Cristiano Ronaldo, Messi et Ribéry. Aux statistiques, Zlatan Ibrahimovic n’a pas à rougir. Les quatre hommes ont le même pourcentage de passes réussies. Zlatan a marqué 28 buts cette année, Messi 38, Cristiano Ronaldo 44 et Ribéry 16.

3- Des anciens vainqueurs du Ballon d’Or croient en lui

Dans les colonnes de l’Equipe, quelques anciens vainqueurs du Ballon d’Or prennent parti pour la star du PSG. C’est notamment le cas de Jean-Pierre Papin : « Depuis mercredi, il a mis une grosse pression sur les autres et maintenant, c’est possible. Il a marqué avec des buts qui retiennent l’attention ». Franz Beckenbauer, vainqueur du trophée en 1972 et 1976 avoue également « un petit faible pour Zlatan Ibrahimovic. Il marque des buts et ils sont tous d’une beauté incroyable »

4- Le précédent Van Basten

Zlatan vient de marquer les esprits avec des buts de génie au bon moment de la saison, quand les votes approchent. Il y a quelques années, en 1992, une situation similaire s’était produite. Jean-Pierre Papin l’explique dans les colonnes de l’Equipe : « Van Basten avait obtenu le Ballon d’Or en 1992 sur deux quadruplés marqués en une semaine avec le Milan AC ». Cette année-là, Van Basten avait un championnat au Palmarès et un titre de meilleur buteur. Comme Zlatan Ibrahimovic.

5- Le règlement peut être en sa faveur

Le règlement du Ballon d’Or stipule : « Les distinctions sont accordées pour les performances sur le terrain et pour le comportement d’ensemble, que ce soir sur le terrain ou en dehors ». Pas besoin, donc d’être vainqueur de la Ligue des champions ou de la Coupe du monde pour gagner le Ballon d’Or.

6- Pas la saison de Messi

Evidemment, sur ses qualités pures, Messi est au-dessus du lot. Mais l’Argentin n’a pas réalisé une saison exceptionnelle. Souvent blessé, il a raté beaucoup de matchs. « Messi n’a pas joué assez, explique Papin dans l’Equipe. Il n’a pas gagné assez. Les trois autres participent aux barrages de la Coupe du monde, c’est sur ces deux matches que peut se faire la différence ».

7- Il peut éliminer un concurrent sur deux matchs

Les barrages de la Coupe du monde verront s’affronter la Suède et le Portugal. Zlatan Ibrahimovic contre Cristiano Ronaldo. Cette double confrontation fera un mort. On imagine mal le Ballon d’Or donné à un joueur qui ne disputera pas la compétition reine la saison prochaine. S’il élimine le Portugal, Zlatan Ibrahimovic fera un pas de plus vers le Ballon d’Or.

8- La campagne de presse est en sa faveur

Zlatan Ibrahimovic marque les esprits au bon moment. Ses buts exceptionnels font le tour d’Europe. La presse allemande (Bild) a titré : « Ibrahimovic 4, Cristiano Ronaldo 2 » cette semaine. Dans le même pays, Kicker titrait « Bruxelles fête Ibracadabra ». En Espagne Mundo Deportivo annonçait : « Inarrêtable PSG avec un Zlatan sensationnel ». Sport expliquait : « Le PSG emmené par un Ibrahimovic impérial sans aucune pitié pour une équipe d’Anderlecht comme s’il s’amusait avec un jouet ». Pour mémoire, les votes des journalistes ont leur importance dans l’attribution du Ballon d’Or.

9- Ribéry ne fait pas l’unanimité

Le Français a réalisé une saison exceptionnelle couronnée par le titre suprême en Ligue des champions. Pour beaucoup, c’est le grand favori mais certains estiment qu’il s’intègre surtout dans un collectif bavarois fabuleux mais que ses qualités footballistiques, bien sur hors normes, ne font pas de lui un vainqueur indiscutable. Ribéry n’a marqué « que » 16 buts cette année, un but toutes les 178 minutes. Les buteurs ont souvent été privilégiés au palmarès.

10- Le PSG vecteur de publicité

Difficile il y a encore quelques mois d’imaginer un joueur de club français capable de remporter un Ballon d’Or. Mais depuis l’arrivée du Qatar, tout a changé. Le championnat de France est observé avec beaucoup de curiosité en Europe désormais surtout depuis que Monaco prend également une ampleur phénoménale avec le recrutement de Falcao. Le PSG est scruté, analysé… Ses performances sont désormais suivies dans l’Europe entière et le club devient un formidable vecteur de communication pour la campagne de Zlatan.

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