PSG : Ibrahimovic déclenche une vague de démagogie
La rédaction

Zlatan Ibrahimovic a embrasé Paris mercredi à l’occasion de sa présentation dans plusieurs endroits de la capitale. Mais sa venue a aussi déclenché une vague de démagogie chez les politiques français. Pendant ce temps-là, Nicolas Batum a signé un nouveau contrat doré en NBA…

« Je vous amène Ibrahimovic, vous êtes pas contents ' » La petite pique amicale adressée par Leonardo aux journalistes peut être ressortie aux politiques français. Et ces derniers semblent répondre non en chœur sous fond de démagogie. « Ces sommes, elles sont astronomiques, déraisonnables », a lancé Valérie Fourneyron, la Ministre des Sports. « C’est le caractère indécent du transfert qui m’agace. Quand je vois les difficultés du football amateur pour survivre, le manque d’argent pour la formation ou aider le développement du football féminin, je trouve ça indécent qu’on puisse mettre autant d’argent pour une seule personne», a poursuivi Chantal Jouanno, ancienne Ministre des Sports. Des remarques gênantes de la part de responsables du mouvement sportif.

Batum mieux payé que Thiago Silva !
Si le salaire de Zlatan Ibrahimovic, estimé à 12,5 millions d’euros nets par an, est en soit choquant, il répond à une logique financière implacable. Les Qataris sont loin d’être misanthropes et mesurent la portée de leur investissement. Des dépenses venues du secteur privé qui seront également favorables aux caisses de l’Etat, Ibra rapportant environ 11 millions d’euros par an en impôts !

Mais au-delà de ces faits, difficile de comprendre les réactions épidermiques de certains de nos politiques sur le sujet Ibra, alors qu’aucune voix ne s’élève pour critiquer les riches émoluments perçus par certains sportifs français. Cette nuit, Nicolas Batum a signé un nouveau contrat avec Portland qui lui permettra de toucher par an 9,25 M pendant trois ans, soit plus que Thiago Silva.

Tony Parker, lui, émarge à 11,2 M par an depuis plusieurs saisons grâce aux Spurs. Sans oublier les salaires extrêmement imposants également de Joakim Noah et Boris Diaw, toujours en NBA. Et là, on évoque des joueurs n’étant pas soumis au régime fiscal français. Mais personne dans nos classes politiques pour (faussement) s’en indigner. Peut-être par ce que le populisme à ce sujet serait moins porteur qu’avec le football frappé décidément par tous les maux.