OM - Polémique : Les confidences de ce supporter de l’OL agressé avant la rencontre !
La rédaction

La rencontre entre l’OM et l’OL aura donc été électrique. Alors que Mathieu Valbuena a vécu un retour mouvementé, les supporters de l’OL ont également vécu une soirée calvaire.

Pour le choc de la 6ème journée entre l’OM et l’OL, les supporters phocéens avaient réservés un drôle d’accueil à Mathieu Valbuena. Entre une poupée pendue à son effigie, les sifflets et les nombreux projectiles jetés sur lui, l’international français n’a pas été épargné. Toutefois, pour cette rencontre, le milieu de terrain n’a pas été la seule cible des supporters marseillais. Ces derniers s’en sont, en effet, pris à certains fans lyonnais qui avaient fait le déplacement.

« TOUTES LES PRÉCAUTIONS D’USAGE »

Dans les colonnes du Progrès, Laurent revient sur sa soirée au Stade Vélodrome : « On est parti à neuf, avec toutes les précautions d’usage : aucun signe ostentatoire et deux voitures qui ne sont pas immatriculées en 69. On s’est garé dans un parking souterrain que l’on connaît, tout près du Vélodrome. Pour rejoindre le parking, on a évité de marcher en groupe. L’un d’entre nous a d’abord été abordé par des Marseillais sortis d’un bar. Ils voulaient vérifier s’il était lyonnais et lui ont demandé d’enlever sa veste et même exigé sa pièce d’identité. Il a réussi à se sortir de cette situation. Il a même pris l’accent marseillais. Moi, j’étais resté à proximité, mais tout seul, pour m’assurer qu’il n’y aurait pas de problème »

« J’AI PLUTÔT DE LA PEINE »

Si le groupe s’en est sorti une première fois, cela a ensuite dégénéré : « Et tout à coup, j’ai été moi-même pris à partie et encerclé. Ils étaient une quinzaine au moins. Ils m’ont joué le même scénario. Puis ont voulu voir dans mon sac. J’ai refusé et ils me l’ont arraché. Ils ont vu l’écharpe. J’ai alors entendu, « C’est un Lyonnais ! » et les coups sont partis. J’en ai pris plusieurs en plein visage. J’ai réellement cru qu’ils allaient me tuer. Après, c’est le trou noir. C’est un maître-chien qui rentrait chez lui et m’a vu sur le trottoir qui les a prévenus. Mes amis étaient éparpillés car les Marseillais étaient à leur recherche (…) J’ai même pas de la haine. Plutôt de la peine pour ces types qui me sont tombés à quinze dessus. Si l’inverse s’était produit à Lyon, je me serais interposé ».

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